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Anja
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Femmes coquines et infidèles près de chez vous :
L…, 23 janvier 2008
Cette année 2007 qui vient de s’achever, m’a appris à revoir certaines de mes certitudes.
J’ignore vers quoi 2008 va nous mener ?
Cela fait maintenant plus d’un an que je suis marié avec Anja qui a 22 ans.
Rien d’exceptionnel à ceci, sauf, peut être, le fait que ma femme est beaucoup plus jeune que moi : nous avons une différence d’âge de 13 ans.
Je l’ai épousée malgré les remarques de mes amis qui m’ont dit, en autres, à l’époque : « Bruno, tu fais une connerie, elle est trop jeune pour toi ! ».
Pour eux, il y avait trop de différences ; elle était trop timide voire sauvage. Bref, selon eux, nous n’étions absolument pas assortis. En plus, d’origine finlandaise, nos cultures, selon eux, étaient trop dissemblables.
Je ne voulais pas les écouter. Après tout, je connaissais bien Anja. Je l’avais rencontrée dans la société pour laquelle je travaillais alors, elle y était intérimaire.
Bien que très farouche, nous avions fini par sympathiser.
Beaucoup de types se vantent mais moi, je dois avouer que je suis plutôt du genre à éviter les conflits. Mes rapports avec les nanas ont toujours été chaotiques et compliqués. Plus d’une fois, je me suis laissé mener par le bout du nez, pour ne pas dire manipuler.
Bref, pour en revenir à Anja, elle avait fini par accepter un soir de prendre un verre avec moi. Notre solitude ajoutée à l’alcool (elle ne buvait jamais) nous avaient amenés à devenir amants en dépit de notre différence d’âge.
J’ai tout de suite compris que j’étais son ‘’premier’’.
Peu à peu, notre relation a évolué. Elle ne supportait plus le : ‘’chacun chez soi’’.
A force de ruses féminines et de persévérance, elle a fini par me faire céder. Je l’aimais (et l’aime encore) aussi je l’ai épousée.
Ne m’avait-elle pas persuadé que cela ne changerait rien entre nous ?! Ce fût vrai au début de notre mariage. C’était merveilleux et surprenant, cette vie de couple heureux et tranquille.
Nous vivions l’un pour l’autre et je n’eus aucun mal à me séparer de mes quelques amis qu’elle n’aimait pas.
Anja voulait une vie simple, loin de l’agitation.
Au bout de quelques mois passés dans mon appartement exigu, Anja a souhaité que nous trouvions une maison à nous.
Après quelques recherches, notre choix s’est porté alors, sur un grand corps de ferme à 2 étages.
Je fis cet achat avec peu d’empressement, mais Anja la voulait, alors j’ai fini par céder.
Pourtant, cette bâtisse présentait à l’époque, deux inconvénients majeurs pour moi : pour l’acquérir, nous devions accepter un préalable, à savoir la présence dans l’aile nord de la maison, d’un locataire qui avait conclus un bail commercial avec l’ancien maître des lieux. Il lui avait loué, peu de temps avant notre installation, le local attenant à notre maison.
On a bien essayé de négocier le départ du locataire, mais c’était à prendre ou à laisser ; comme Anja insistait pour que nous l’achetions, j’ai, une fois de plus, cédé à ses désirs.
Cette grande pièce, bien qu’ayant une entrée indépendante donnant sur la cour, se situait dans le prolongement du couloir qui desservait les pièces du rez-de-chaussée (salon, cuisine...).
Ce qui m’avait contrarié, c’est que ce local communiquait avec notre couloir, par une porte.
Je m’en étais inquiété à l’époque, mais le cabinet immobilier qui nous avait vendu la bicoque, nous avait certifié que cette porte avait été condamnée par le locataire, depuis longtemps. De plus, ce dernier ne venant quasiment jamais, il ne serait pas une gêne pour nous. C’était vide et inoccupé.
L’autre frein pour moi, était que la maison se trouvait perdue en pleine campagne ou plus exactement en lisière de forêt, près des dunes.
Entourée d’arbres, elle est totalement isolée, le bourg le plus proche se trouvant à 8 kilomètres (Anja qui n’a toujours pas le permis de conduire, doit prendre le taxi pour faire les courses, mais elle s’en fiche).
Guère pratique, mais ma jeune épouse rêvait d’avoir SA maison et SON jardin à elle, un vrai ‘’chez elle’’.
Elle a tout de suite adoré la maison !
Ma consolation, dans cet achat, a été le nombre incroyable de petites pièces et remises disséminées dans cette baraque ! Un vrai labyrinthe ! J’allais pouvoir occuper mes loisirs à bricoler.
J’étais très amoureux de mon épouse, mais plus le temps passait, plus je commençais à me poser des questions.
Je m’ennuyai un peu et, de plus, côté sexe, Anja était du genre très réservé, sans fantaisie. Je devais toujours provoquer la chose.
C’est à cette période que Caroline fit son apparition.
En fait, je fus surpris de découvrir que notre voisin était en fait une femme !
Elle m’apprit par la suite qu’ayant enfin trouvé un associé, elle avait décidé d’installer son studio photos dans ce local jusqu’alors inexploité. J’essayais de savoir ce qu’elle faisait exactement, mais elle resta assez évasive, se contentant de me répondre qu’elle travaillait en free-lance pour des magazines allemands.
Les premiers temps, alors que notre voisine venait avec des ouvriers, pour faire des travaux, Anja restait invisible, elle ne voulait avoir aucun rapport avec notre voisine qui ‘’squattait ‘’ SA maison.
Quant à moi, cette nouveauté apportait un peu d’animation dans ma vie.
Je fis réellement sa connaissance, un jour que Anja était sortie faire les courses du samedi. La locataire souhaitait emménager dans quelques temps et faisait venir une partie du matériel de construction pour séparer le grand local en plusieurs pièces.
Je lui proposais donc galamment mes services. Nous avons sympathisé tout de suite.
Pendant quelques temps, profitant de l’absence de ma femme, je lui apportais le café et nous le prenions dans son local, sans arrière- pensée. Elle me faisait partager son univers et un autre monde professionnel.
Vivant à cent à l’heure, elle était aussi très curieuse : au fil de nos cafés, elle n’arrêtait pas de me poser des questions sur notre couple, sur la manière dont on vivait. Elle ne comprenait pas pourquoi nous vivions ainsi en reclus, isolés du reste du monde. Je lui expliquai que Anja s’y trouvait bien.
C’est sans doute ce sentiment de complicité naissante qui me poussait à lui parler souvent de mon épouse. Cela ne paraissait pas la gêner, au contraire, car elle me disait souvent en riant qu’il faudrait qu’un jour, je lui présente Anja ‘’officiellement’’, histoire de voir à quoi pouvait bien ressembler une telle perle rare.
Aussi surprenant que cela puisse être, Caroline, pourtant notre voisine mitoyenne, n’avait jamais vu ma femme !
Prudent, j’en avais discuté un jour avec celle-ci, pour voir si cela la gênerait si notre voisine venait à la maison pour prendre un café.
Après un instant de réflexion, Anja accepta ; en fait, elle était intriguée.
C’est ainsi qu’à l’époque, Caroline est venue nous rendre sa première visite à la maison.
J’ignore comment et par quelle alchimie mystérieuse cela est arrivé, mais dès les présentations, le courant a semblé passer entre elles. Caroline avait tout fait pour se montrer sous son meilleur jour. Il faut dire que je lui avais tant parlé de Anja, qu’elle devait la connaître aussi bien que moi !
C’était étonnant, vu leur différence de caractère : Caroline si extravertie, mon épouse si sauvage.
Mais je pense que, ce qui a rapproché Anja de notre voisine et qui lui a permis d’accepter sa présence dans notre espace, c’est un peu plus tard, lorsque mon ancienne société m’a licencié.
Caroline a fait jouer alors, ses relations et a réussi à me faire embaucher au sein d’une société dont la patronne était une de ses amies.
C’était inespéré car les traites continuaient à tomber ! Anja lui en a été reconnaissante.
Je travaillais dans cette société depuis quelques temps quand un jour, j’ai été promu à un autre poste (Pistonné par Caroline ??).
Mais avec cette promotion, sont venues aussi des responsabilités plus importantes et des voyages d’affaires plus fréquents.
J’avais maintenant des obligations mais Anja ne voulait pas que notre vie change. Elle refusait systématiquement les invitations et autres évènements professionnels auxquels nous étions conviés.
Elle préférait rester chez nous à m’attendre, coiffée de son éternelle queue de cheval, vêtue de son inséparable grand pull en laine et de son vieux Jean usé. Une vraie sauvageonne !
Moi, je commençais à vivre cela très difficilement et à cette période, je me sentais seul. Mais Anja demeurait inflexible sur ce sujet.
Je ne désire pas me trouver d’excuses, mais peut être que ce qui devait arriver, arriva.
Un soir, lors d’un cocktail, où l’absence d’Anja me pesait plus que d’habitude, je découvris avec ravissement que Caroline y était aussi conviée.
La trentaine c’était tout le contraire de ma femme. Elle adorait le bruit, les fêtes, la bouffe, l’alcool et surtout le sexe. Jamais rassasiée ! J’étais sous le charme.
Bref, si Anja était la Lune, Caroline brûlait comme le Soleil !
Et je m’y suis carbonisé !!!
Le lendemain matin, après une nuit éthylique, je me suis réveillé, sans trop savoir comment, dans le lit de son minuscule appartement et c’est ainsi qu’elle est devenue ma maîtresse.
Cette femme est dotée d’un tempérament fort et opiniâtre. Quand elle décide quelque chose, rien ni personne ne peut la détourner de son but.
Caroline avait trouvé en ma personne, faible de caractère avec les femmes, la proie idéale (Ok, j’exagère sans doute un peu…).
J’étais sur son chemin et elle l’a envahi ! Tout comme elle a envahi notre couple.
Au début, j’essayai de me concentrer sur ma maison, j’avais fini par apprécier son originalité.
Par exemple : derrière notre maison, il y a un vieil escalier extérieur qui mène au niveau du premier étage vers 3 espèces de remises contiguës les unes aux autres, dans le pure style vénitien.
Attenantes à notre chambre et aux deux pièces voisines (maintenant une chambre d’amis et mon bureau), elles communiquent avec ces 3 pièces, par d’antiques portes à claire-voie, en bois.
Quand je suis entré la première fois dans ce qui allait devenir notre chambre, j’ai tout de suite aperçu cette drôle de porte. Je n’ai pas pu m’empêcher de l’ouvrir (avec difficultés). Il y avait dedans, un vrai fatras !
Comme elle s’ouvrait vers l’intérieur et mangeait de l’espace, j’ai décidé de la condamner et on a placé notre lit américain (King size, presque 4 places !!!), le long de cette porte de placard ou de cagibis, peu importe le nom.
Quant à celles située dans les pièces voisines, impossible de les ouvrir !
Mais ma concentration était toujours de courtes durées car Caroline venait un peu plus souvent nous rendre visite.
Notre liaison était passée d’épisodique à régulière.
Je me sentais bien sûr coupable de tromper ma femme avec notre voisine (ce qui ne semblait pas être le cas de ma maîtresse…), mais c’était si étourdissant, si inédit pour moi ; pas un instant de libre pour l’ennui.
Je trouvais chez Caroline ce que Anja ne me donnait pas.
J’étais subjugué !
Sans compter que, côté sexe, je découvrais un monde nouveau ! Débordante d’imagination, elle me faisait ressentir des choses insensées. Parfois, j’avais l’impression de tourner dans un film X !
Je dois dire que cela ne m’étonna pas lorsqu’une fois, au cours de nos ébats, elle me confia que son job consistait avec son associé, à faire des photos de charme ; mais qu’elle était plutôt axée sur le ‘’dénichage’’ de nouveaux talents. Il me dit qu’un jour, elle me montrerait leur travail.
Elle me fit faire des choses inimaginables pour moi auparavant : par exemple, elle avait réussi un jour, moi qui étais quand même assez coincé, à m’entraîner dans un ciné porno pour finir par me sucer pendant le film. Bref, j’étais débordé mais j’aimais ça !
En plus, elle demeurait très discrète sur sa vie. Je ne connaissais aucun de ses amis ou amies et elle ne me parlait jamais de ce qu’elle faisait en dehors de nos rencontres.
Bref, rien à voir avec ce que je connaissais ou avec ce que je vivais à la maison avec mon épouse.
Elle était incroyablement surprenante. Comme la première fois quand je l’ai vue nue : j’ai découvert, éberlué, que sa chatte était lisse comme la paume de ma main, totalement épilée !
Même si Anja, blonde, n’avait qu’une pilosité discrète, contempler un sexe dépourvu de toison, était une autre chose…
Et puis jamais, Anja n’aurait osé me faire une démonstration sur la meilleure façon pour une femme, d’utiliser un godemiché ! C’est pourtant ce que Caroline me fit découvrir un jour chez elle. Jamais je n’ai été aussi excité de ma vie!
J’étais comme hypnotisé de la regarder en train de faire aller et venir le gode lentement dans sa chatte. Elle me fixait de son regard brillant et quand elle eut fini de se faire jouir, elle me balança mutine : « Ca t’a plu de me voir jouir, hein ! T’as pris ton pied, cochon de voyeur ! ».
Elle m’avait montré un soir où elle avait un peu trop abusé sur la Vodka, un Vanity-case, niché dans sa penderie.
Quand elle l’ouvrit, je vis à l’intérieur, soigneusement rangés, une vraie collection de godemichés de toutes tailles. Incroyable !!!
Il y avait aussi d’autres ‘’machins’’ bizarres mais je n’eus pas le droit de fouiller.
Je lui avais alors demandé à quoi pouvait bien lui servir tous ces trucs bizarres. Elle m’avait répondu d’un ton ferme que pour l’instant, cela ne me regardait pas. Peut être, un jour, je comprendrai…
Tout cela me parût étrange sur le moment.
Elle m’avoua, une autre fois, se balader toujours avec un gode dans son sac à main, pour le cas où… Mais prudente, elle le dissimulait dans une espèce de long étui très anodin.
Bref, j’étais au 7ème ciel !
Quand je devais m’absenter pour mon travail, elle me rejoignait parfois à l’hôtel. Il m’était arrivé ainsi d’annuler des rendez-vous pour pouvoir passer l’après-midi au lit, avec elle !
Non, le fait que nous couchions ensemble, ne paraissait pas perturber Caroline, outre mesure.
Lorsqu’elle venait visiter son chantier, elle ne manquait pas de passer saluer ma femme. Elles se voyaient ainsi de temps en temps et Anja lui offrait toujours un petit café.
Leurs relations semblaient au beau fixe et ma femme me parlait de ses visites qui d’épisodiques, se firent de plus en plus fréquentes.
Incroyable, mais au fil de ses visites, Caroline réussit à convaincre ma femme de venir faire du shopping, elle qui m’avait toujours dit détester cela ! Elle venait la chercher à la maison.
Je suis encore abasourdi : comment, en si peu de temps, ma maîtresse avait-elle pu devenir la meilleure et unique amie de mon épouse ? A tel point que Anja lui demandait de plus en plus souvent conseils.
Perplexe, je demandai une fois à ma maîtresse, pourquoi elle se comportait ainsi avec Anja, puisque nous étions amants.
Le but de toute cette manœuvre, m’avait-t-elle répondu alors, était de pouvoir nous voir aussi souvent que possible, à l’extérieur comme chez moi, sans avoir à nous cacher et sans danger du ‘’qu’en dira-t-on’’.
Et puis, ma femme était une vraie oie blanche si sympathique, si gentille.
Ma maîtresse s’était même vantée auprès de moi qu’un jour, elle finirait par convertir ma femme : elle en ferait une fêtarde, ce qui ne devrait pas me déplaire.
Un tel machiavélisme me confondait mais étant soumis à ses caprices, Caroline avait fini par me convaincre que je devais la laisser faire. Après tout, cela m’arrangeait aussi.
Alors lâchement, j’avais cédé car je ne voulais pas perdre ma maîtresse et tout ce qu’elle m’apportait.
Elle était de plus en plus souvent fourrée à la maison au plus grand plaisir d’Anja qui, avant, ne rencontrait personne.
A cette époque, je finissais la rénovation de la maison. Mais, plus les deux filles se fréquentaient, plus je me sentais gêné.
De plus, Caroline devenait de plus en plus entreprenante, exigeant de moi que je me libère souvent. A force, j’en étais arrivé à ne plus avoir envie de poursuivre ma relation avec Caroline.
Etait-ce le fait qu’elle s’immisçait dans notre couple ou me sentais-je de plus en plus coupable vis-à-vis de Anja ?
A moins que ce soit le fait que Caroline me passait des mains lorsque ma femme se tenait dans la pièce d’à côté !
Cela devenait dangereux.
Je l’ignore, mais un jour, j’ai fini par oser lui annoncer que je souhaitais mettre un terme à nos relations.
Oufff ! J’en ai pris pour mon grade et la belle n’a pas du tout apprécié, mais alors PAS DU TOUT !!!
Dans un autre contexte, nous nous serions séparés normalement mais là, il en allait autrement car elle était notre voisine et avait tissé des liens d’amitié avec ma femme.
Comment expliquer à cette dernière qu’il fallait qu’elle l’évite ?!
Quand, peu de temps après, Caroline revint à la charge, j’insistais fermement pour que nous en restions là. J’ajoutais qu’il serait sans doute préférable qu’elle espace significativement ses visites à ma femme, voire déménage.
Sa colère, à ce moment là, fût des plus froides et elle me prévint : pas question de lâcher Anja à cause de moi, ni de déménager !
Si je l’y obligeais, elle se verrait contrainte d’expliquer le pourquoi à mon épouse et devrait tout lui raconter sur nous. Mon attitude lui parût sans doute ironique car elle ajouta avant de me quitter que, de toutes façons, j’allais regretter un jour, ma trahison…
Je pris cela comme un chantage stérile, balancé sur un moment de colère.
D’ailleurs, les jours suivants, je la revis à la maison et elle se comportât comme si de rien n’était.
Le temps s’écoula et rien ne survint. Elle n’insistait plus et je finis pas oublier ses menaces futiles, proférées sur un instant de frustration.
Elle continuait à voir Anja mais je m’arrangeais pour l’éviter. Ma femme ne se doutait de rien car je trouvais toujours de bonnes raisons pour m’absenter.
Je ne m’en tirais pas trop mal…
… Un soir, Anja m’annonça que nous sortions. Caroline nous invitait à venir prendre un verre dans un club privé, tenu par un de ses amis.
Moi, je n’étais pas vraiment emballé à cette idée et je pensais que Anja réagirait comme moi, vu son peu d’attirance pour ce genre d’endroits. Son enthousiasme me surprit totalement.
Ma femme mit un Jean’s, comme d’habitude…
Quand nous avons rejoint Caroline dans le club, celle-ci ne manqua pas de me balancer que j’étais un vrai radin pour ne pas offrir à ma femme des fringues autres que ce style, un peu plus sexy.
Lui répondre que ce n’était pas moi le fautif, n’aurait servi rien. Profitant de son avantage, mon ex maîtresse proposa alors à Anja, de l’emmener faire les magasins. Elle lui choisirait quelques tenues et, au besoin, les lui offrirait puisque j’avais des oursins dans les poches !
Ma femme était si heureuse que je n’ai rien osé dire (comme d’habitude…).
A bout de quelques minutes, les deux filles disparurent, me plantant devant le bar. Je me suis donc commandé un verre en attendant qu’elles refassent surface.
J’étais en train de siroter tranquillement quand j’aperçus Caroline en train de discuter avec une nana âgée d’environ 30 ans. En l’observant, la première chose qui me choqua, ce n’était pas que cette nana soit noire, quoique plutôt métissée, mais que son crâne soit quasiment rasé !
Quand Caroline m’aperçut, elle s’approcha vers moi en sa compagnie. J’ai réalisé alors, que cette fille avait un sacré look accrocheur et que cela lui allait super bien. Alors qu’elle me présenta son amie, j’essayais de l'examiner discrètement.
Cette jeune femme, plus grande que moi, avait de la classe, elle faisait racée.
Pourtant, malgré son sourire éclatant, il y avait comme de la froideur dans ses yeux, un regard étrange. J’avais l’impression qu’elle me détaillait comme si j’avais été un papillon épinglé sur un bouchon de liège !
- « Bruno, je te présente mon amie Maty ».
Merde, cette nana était une vraie liane avec des seins en obus et un cul, comme seules les Blacks peuvent en avoir !
La mater ? Cela devait se voir comme mon nez au milieu du visage, car je me rendais compte que Caroline se foutait de ma gueule. Pas possible, je devais baver !
- « Ne cherche pas Anja, elle danse». La voix de Caroline m’extirpa de mes pensées lubriques.
- « Je te plais comme ça ? Elle est sexy ma robe, non ?! ». Oui ! Oui ! Elle l’était comme à son habitude mais je n’allais pas tomber dans le piège.
Je confirmais, de peur de gâcher la soirée. Mais je me suis quand même tenu à l’écart de mon ex-maîtresse.
- « Viens, on va s’asseoir, prends ton verre ». Je vis, à regret, la grande Black nous quitter.
Elle m’entraîna vers une alcôve peu éclairée. Prudent, je m’installai dans un fauteuil près du divan où elle s’était assise. Nous bavardâmes jusqu’à ce que Anja n’apparaisse, accompagnée de deux nanas et d’un type.
Elle semblait gaie mais en même temps embarrassée.
Je compris immédiatement pourquoi : le mec, à côté d’elle, n’arrêtait pas de mater ses seins pourtant dissimulés sous son chemisier.
Hélas pour ma petite chérie, ses mamelons pointaient comme à leur habitude (en perpétuelle érection, ce trait physique m’avait fait, dès le début de notre rencontre, grande impression…), d’où les regards à peine cachés du mec à côté d’elle.
Ma femme a toujours été complexée par sa forte poitrine et par ses gros tétons qui pointent fièrement sous ses vêtements, même lorsqu’elle n’est pas excitée.
J’ai beau lui dire que ses seins sont superbement fermes, elle ne me croit pas.
C’est au cours de cette soirée que les choses ont commencé à se gâter pour moi.
Alors que nous prenions un verre, la copine Black de Caroline vint nous rejoindre en compagnie d’une nana vaguement rousse, prénommée Manuelle). La fille avait dû tâter de la dive bouteille car elle était passablement éméchée.
Alors que tout ce beau monde discutait, et malgré mon peu d’enthousiasme, la Noire me poussa littéralement dans les bras de la fille. Celle-ci me tira quasiment de force vers la piste afin que je la fasse danser.
Cette nana devait apprécier ma maladresse (en grande partie due par le Scotch ingurgité…) car elle ne me lâcha pas de la soirée ! Dès que l’occasion se présentait, elle me relançait. Après un ou deux refus, je me voyais contraint d’accepter. Il faut dire que Anja ne se privait pas pour aller danser ! Il semblait qu’elle avait décidé de rattraper le temps perdu…
Le pire ?
Plus la dite soirée avançait, plus la fille m’engluait avec une nette propension, sans doute à cause de son ivresse, aux câlins.
Alors que nous dansions un slow, l’autre folle se mit à me bécoter le cou (à mon corps défendant) ! Il faut dire que j’étais presque aussi naze qu’elle…!
Evidemment, Anja surprit la scène et prit pour argent comptant ce qu’elle vit ; surtout que l’ivrogne réitéra ses ‘’agressions’’ à mon rencontre. Je ne pouvais tout de même pas faire un scandale et balancer une pêche à l’autre pocharde !
Le regard que me lança ma chérie, fût des plus éloquents.
Le pire, c’est que Caroline semblait hilare.
Mon tour de piste terminé, je fus donc puni et restai assis dans mon fauteuil pendant que les filles allaient danser.
Alors, j’ai continué à picoler. Beaucoup trop, assurément !
Je ne me souviens plus combien j’ai bu de verres… Mais à un moment, j’ai dû m’absenter pour aller, la démarche hésitante, aux toilettes.
J’avais à peine franchi la porte des WC que l’autre folle entra derrière moi.
Pourquoi n’ai-je pas foutue cette rousse décolorée, dehors ? Je l’ignore encore...
Tout comme j’ignore pourquoi je l’ai laissée nous enfermer dans les chiottes et surtout, pourquoi je me suis laissé aller à la baiser dans cet endroit sordide.
Ce fût vite fait, mal fait, mais quand je suis revenu dans la salle, l’autre s’accrochant obstinément à mon bras, la première chose que je croisai, furent les yeux furibonds de ma femme, posés sur nous.
Dieu merci, l’autre s’est rapidement écroulée à côté de moi comme une souche, sur son fauteuil !
Le reste de la soirée, je l’ai passée seul !
Les deux filles bavardaient comme des pies, allaient danser et revenaient picoler leurs verres.
Par contre, le regard noir de colère, Anja ne m’adressa plus un mot jusqu’à l’engueulade qu’elle m’offrit plus tard.
Car une fois à la maison, j’eus à subir une scène de ménage (une grande première sur ce thème) d’anthologie !
J’avais beau essayer de lui dire que je ne connaissais pas cette rousse, elle n’en crut rien. Faut dire que…
La dispute dégénéra en petites vacheries échangées, mises au point et confidences acerbes. Il en ressortit de tout cela des aveux réels et d’autres tronqués par les mensonges.
Bref, un méli-mélo qui m’amena à une situation abracadabrante.
Alors que ma femme me reprochait de l’avoir volontairement isolée dans ce coin perdu (la mauvaise foi à ce niveau, c’est de l’Art !), elle qui était jeune et s’ennuyait à mourir ; je ne trouvai pour toute réponse à ses griefs que :
« Merde ! Tu fais chier ! T’es trop nulle. T’as qu’à jardiner si tu t’emmerdes ! ».
Elle se referma aussitôt comme une huître et il n’y eut pas de réconciliation sur l’oreiller.
Les jours suivants, plus de dispute mais elle me faisait la gueule sauf quand Caroline venait à la maison. Mais dans ces moments là, moi je préférais m’évanouir dans les dunes près de chez nous.
Dès que mon ex maîtresse lui proposait d’aller en ville, elle sautait sur l’occasion.
Quant aux soirées (je ne parle pas des nuits…), elles étaient catastrophiques et mortelles.
Il faut dire qu’à ce moment-là, il semblait que ma brève étreinte dans les chiottes avec l’autre ivrogne, avait laissé des traces…
La belle m’avait peut être refilé une merde, bénigne certes, mais qui m’empêchait d’avoir des rapports sexuels avec Anja !!
C’est là où ça se gâta, car je ne pouvais pas expliquer à ma femme, la raison de mon abstinence. Aussi, étais-je soudain devenu très fatigué…
Mon docteur, m’ayant prévenu que j’avais dû attraper ça dans des toilettes publiques (le brave homme ne mettait même pas en doute ma fidélité…), m’avait mis en garde : je devais suivre le traitement et, pas question de sexe, à moins de vouloir refiler les champignons à ma femme… Et alors là….
J’en étais venu à traîner le soir autant que possible au bureau, afin de ne pas rentrer trop tôt et affronter le regard suspicieux de Anja, qui, elle, ignorait mes ‘’malheurs’’.
Mais vu mon état d’abstinence et les rapports houleux que j’avais avec mon épouse, je fermais ma gueule…
Plus tard, afin d’amadouer Anja, je décidais de me montrer plus agréable avec Caroline.
Ce stratagème eut l’air de fonctionner sauf que mon ex-maîtresse interpréta cela pour argent comptant.
Un samedi après-midi, alors que celle-ci m’avait entraîné derrière la maison pour vérifier un pneu soi-disant dégonflé de sa voiture, elle voulut s’accrocher à mon cou pour m’embrasser. Le problème, c’est que j’avais un peu trop picolé et qu’en voulant la repousser, elle se retrouva le cul par terre !!!
En d’autres circonstances, nous nous serions marrés, mais là… non seulement je venais de la rejeter mais en plus, elle perdait la face.
Elle n’a pas hurlé ; elle s’est relevée lentement puis, en me fixant de ses yeux noirs et m’a lancé d’une voix froide : « Ce que tu viens de faire là, Bruno… Tu vas le regretter amèrement. Je vais te le faire payer cher, très cher. Mais ce sera entre toi et moi. Pour Anja, on reste amis ».
Sans doute Caroline n’aurait-elle pas dû se montrer ‘’envahissante’’ envers moi ?
Sans doute n’aurais-je pas dû, une fois qu’elle eût proféré ses menaces, l’envoyer chier en lui assénant que de toutes façons, elle ne me faisait plus bander ?
Oui, sans doute… Mais cela, je l’ignorais.
Elle est repartie vers la maison.
Autant que cela puisse paraître bizarre, Caroline a si bien donné le change que ma femme ne s’est rendue compte de rien, ni cette journée, ni après.
Les jours passaient et Anja m’en voulait toujours ; elle était persuadée que je la trompais avec l’autre pocharde, histoire d’aller me soulager ailleurs. La preuve, je ne voulais plus lui faire l’amour (Evidemment, mais comment lui dire que j’avais été plombé et que mon traitement venait à peine de se terminer! Elle choisissait mal son moment…).
Bref, ce n’était pas la parfaite harmonie à la maison.
Et puis un jour, énième dispute avec Anja.
Furieux, je lui balançais que, par bonheur, ma patronne m’envoyait en déplacement plusieurs jours. Ainsi, je n’aurai pas à supporter sa mauvaise humeur.
Elle me rétorqua, froidement que c’était sûrement pour aller baiser la pute de l’autre fois.
Excédé, je claquais la porte en lançant un : ‘’C’est ça, t’as raison !’’.
Dix minutes après, je rentrai en me reprochant d’être aussi con. Dire ce genre de conneries alors que je devais m’absenter le lendemain… C’était tout moi !
Je tentai de renouer le dialogue mais quand le matin, je quittai la maison, elle ne m’adressa pas un mot.
Dans son regard, il y avait comme des poignards…
… Quand je suis arrivé à l’auberge que ma patronne avait réservé pour moi, j’avais changé d’humeur : finis les remords, j’en voulais terriblement à ma femme de me prendre ainsi la tête.
En plus, j’avais été obligé de louer une voiture à la gare ; ma patronne ayant eu l’idée saugrenue de me faire coucher en pleine cambrousse au lieu de me prendre un hôtel en ville. Si je dois reconnaître que l’auberge était très sympa, ce n’était guère pratique et il n’y avait rien à faire dans ce bled, le soir.
Après ma première journée, je n’avais d’autre choix que d’aller dîner dans le restaurant de l’auberge. Si le décor était plaisant, l’ambiance était à mourir. Dans la salle, il y avait 2 autres pauvres types comme moi, sans doute en déplacement et un couple de retraités.
Le garçon avait l’air de se faire chier, heureusement la bouffe était bonne.
Seule note sympathique : l’entrée dans le restaurant, d’une superbe rousse qui s’installa en face de ma table.
Dès qu’elle s’assit, je me surpris à sourire en me faisant la réflexion suivante : ‘’au moins celle-là, elle est à jeun !’’.
C’est vrai qu’elle me faisait penser à cette … (me souvenais même plus de son nom, mais du reste, si !...).
Pendant tout le repas, silencieux, nos regards se sont croisés, mais sans plus.
Je dois tout de même avouer que j’étais fasciné par la couleur bleue de ses yeux. Moi qui étais persuadé que toutes les rousses avaient les yeux verts…
Le lendemain, je suis partie de bonne heure et ne suis rentré que vers 22 heures. En jetant un coup d’œil dans la salle, je vis qu’il n’y avait que les deux types qui terminaient leur repas.
Ayant déposé mes affaires et alors que je demandais à la réception si je pouvais dîner, je vis entrer la belle rousse aux yeux bleus dans l’auberge.
Pendant ce temps-là, le patron n’annonçait que le restaurant ne servait plus. Je ne fus pas le seul à être dépité car la jeune femme qui attendait derrière moi, espérait, elle aussi, se restaurer.
Tu parles d’un bled, me disais-je en montant l’escalier pour regagner ma chambre, le ventre vide.
- « Excusez mon audace, Monsieur, mais… si nous allions dîner en ville ? ».
Je me retournais étonné : ‘’Pardon ?’’.
- « Heu... Oui, je n’ai rien mangé depuis ce matin et je meurs de faim. Mais je n’ai pas envie d’y aller seule et de me faire importuner… » : Précisa la nana rousse.
Devant mon mutisme, elle ajouta précipitamment : « Oh n’allez rien croire, Monsieur, mais…Heu… ma voiture est dans la cours. Non, excusez-moi, je suis confuse ! Je n’aurais pas dû ».
Elle avait l’air si mal à l’aise que je lui assurai qu’il n’y avait pas de problème. Moi aussi, j’étais affamé et j’acceptais donc son offre et sa voiture car j’étais à pied. Pour la remercier, je lui offrais de l’inviter.
- « Au fait, je me présente : Jeanne. Je vais me changer ! ».
Je n’ai même pas eu le temps de lui dire que ce n’était pas la peine qu’elle montait quatre à quatre les marches. Sans doute avait-elle peur que je revienne sur ma décision….
Il ne faut jamais laisser les femmes se préparer…
Une demie heure plus tard, elle réapparut enfin !
C’est vrai que cela valait la peine d’attendre. Sa robe courte, vert amande, se mariait parfaitement à ses cheveux longs roux. Elle s’était mise sur son 31, mais pourquoi porter une robe de cocktail pour uniquement un dîner en ville ???
Je n’avais aucune intention d’aller faire la fête, je bossais le lendemain, moi !
Arrivés devant sa voiture, je lui fit la réflexion suivante : ‘’ Tiens, on est du même département !?’’.
Mieux, elle habitait à 80 kilomètres de chez moi. Quand je le lui appris, elle rit en disant que nous étions donc fait par nous rencontrer.
Le restaurant où elle m’emmena était sympa et typique. De plus, je ne connaissais pas la cuisine mexicaine, j’étais gâté ! L’un des serveurs était déguisé en gaucho et il portait deux étuis à révolvers. Dans l’un, il y avait une bouteille de Tequila et dans l’autre, une de Tonic.
C’est Jeanne, mon invitée, qui me fit découvrir la Tequila frappée ou Express. On verse de l’alcool puis le Tonic et le gars frappe le verre sur la table, en mettant la main dessus pour ne rien perdre. Il vous tend le verre et on l’avale cul sec.
C’est redoutable !!!
Jeanne devait y être habituée… Moi non, si bien qu’on avait à peine entamé les tortillas que j’étais déjà chargé !
Le repas s’est super bien déroulé et j’appris qu’elle avait perdu son job et qu’elle recherchait une travail, n’importe lequel car elle commençait à avoir des problèmes financiers. C’est pour cette raison qu’elle était de passage ici.
Elle était divorcée depuis 3 ans et heureuse de l’être apparemment… Quant à son âge ????
Heureusement, il n’y eut pas de flics au retour car la Jeanne, elle aurait été suspendue pour au moins mille ans !!!
Quant à moi, conduire ? Il valait mieux ne pas y penser…
Arrivés devant l’entrée de l’auberge, elle me crocha le bras et me retournant pour me montrer sa voiture dans la cour, elle me dit qu’une Porsche aurait été plus à sa place. Puis, me prenant par le cou, elle m’embrassa sur la joue, en pouffant.
Il a fallu, non seulement, que je l’aide à monter l’escalier de l’auberge, mais qu’en plus je plaque ma main sur sa bouche, pour que personne ne l’entende rire (et dire qu’elle tenait ses chaussures à la main, pour ne pas faire de bruit…).
Je l’aidai à ouvrir sa porte et elle disparut dans sa chambre en m’envoyant un baiser de la main. Alors que j’ouvrais ma porte, je l’entendais encore rire !!!
Mais bon, je n’étais pas un meilleur état…
…Je venais à peine de sortir de la douche et d’enfiler le peignoir de bain fourni par l’auberge qu’on gratta à ma porte.
Grognon à l’idée qu’on vienne me déranger maintenant, j’entrouvrais la porte, bien décidé à éconduire l’enquiquineur.
Je n’eus même pas le temps de ronchonner car, à peine entrebâillée, ma porte fût repoussée et je vis Jeanne se glisser dans ma chambre, tenant dans la main un sac plastique qui tintait.
- « Vite, ferme la porte, on va me voir » : M’annonça-t-elle, morte de rire.
J’allais protester quand elle se jeta sur mon lit et tendant son sac, tel un trophée : « Regarde ce que j’ai trouvé dans le frigo ; on ne vas pas laisser ça, non ?!! ».
(Puisqu’elle me tutoyait…) :’’ Non mais t’as vu l’heure ?!’’.
- « On s’en fout ! Tu ne vas pas jouer les rabat-joie !? » : Se contenta-elle de me répondre, en ouvrant une mignonnette. Vas chercher un verre et des glaçons ! ».
J’allais dans le mini bar et pris ce qu’elle me réclamait (Un verre et je la vire, me promis-je…).
Mon invitée involontaire versa deux exemplaires de Gin dans chacun des verres et ajouta les glaçons.
- « Allez, viens t’asseoir, là, compagnon d’infortune » : Me fit-elle en tapotant le drap. (Infortune ? plutôt de beuverie…)
Je m’installai sur le lit, dos au mur contre mon oreiller (J’en prends un et je la raccompagne…).
Dix minis bouteilles traînaient sur le lit et elle n’était toujours pas partie !
Il n’y avait plus de glaçon depuis longtemps, mon frigo avait été violé et on s’enfilait maintenant notre verre commun, sec !
Ma résistance s’était effilochée au fil des ‘’à la santé de…’’.
Tout en me racontant sa dernière séparation, elle avait fini par se pelotonner contre moi. D’autorité, elle avait placé mon bras autour de son cou.
Je l’entendais me parler sans vraiment écouter ce qu’elle me disait ; cela faisait longtemps que j’avais perdu le fil de son histoire.
Je jouais avec le cordon de mon peignoir tout en regardant ses cuisses découvertes, car à force de gesticuler, sa robe avait fini par remonter jusqu’à la limite de sa petite culotte noire.
Apparemment, elle s’en fichait, comme elle ne prêtait aucune attention à la bretelle de sa robe qui avait glissée sur son bras. De temps en temps, j’osais jeter un œil sur la naissance de son sein droit (juste pour regarder, me disais-je…).
- « Y a plus rien à boire ? » : Quémanda-t-elle soudain.
Si, mais il valait mieux arrêter…
- « Bon tant pis. Allez, je reste un peu et je te laisse » : Assura-t-elle, d’un voix pâteuse.
Un instants plus tard, elle me dit : « Tu devrais t’étendre un peu, sinon tu vas avoir un torticolis ». Je ne me fis pas prier car je commençais à ressentir une douleur dans le dos.
Dès que je fus allongé à côté d’elle, Jeanne se lova contre moi et nicha sa tête contre mon torse.
Instinctivement, je posai ma main sur sa chevelure rousse, joliment ondulée et comme je le faisais pour Anja ; je me mis à jouer avec ses mèches de cheveux.
Nous restâmes ainsi quelques minutes, puis soudain je sentis une fraîcheur sur le haut de ma cuisse. Intrigué, je baissai les yeux et découvris qu’un pan de ma sortie de bain avait glissé de côté, découvrant le haut de ma cuisse.
Dieu merci, ma queue était cachée par l’autre pan. Sinon, bonjour la honte.
Alors que j’allais discrètement le remonter, j’interceptais du regard, le mouvement de la main droite de ma chère voisine rousse. Quand la paume se mit à se mouvoir délicatement sur ma cuisse, je ne pus m’empêcher de frémir.
Je ne pouvais rester longtemps insensible à cette main qui remontait peu à peu jusqu’à se faufiler sous le tissu éponge.
J’entendis le souffle de Jeanne s’accélérer.
Dès que ses doigts se posèrent sur mon sexe, je ne pus réprimer un gémissement. Je crus entendre un ‘’Huummm’’ de satisfaction.
Elle commença à jouer lentement avec mes bourses, puis remonta sur ma verge. Je faisais tout pour ne pas laisser échapper le moindre son, mais les mouvements saccadés de ma queue ‘’parlaient’’ pour moi.
Elle me branla posément, sans précipitation, pendant de longues minutes. Béat, je me laissais faire…
Le silence n’était rompu que par nos deux respirations.
Quand Jeanne avança lentement sa tête, je sentis aussitôt son souffle chaud sur mon sexe. Elle caressa la base de ma queue, puis ses lèvres se posèrent sur mon gland humide.
Avec beaucoup de douceur, sa langue parcourut mon gland puis, sur toute la longueur de ma verge.
Délicieusement, elle s’appliquait à lécher le contour de ma queue.
Alors, remontant vers le haut, elle engouffra dans sa bouche chaude, une grande partie de ma bite et commença un lent mouvement de va-et-vient dessus.
Je sentais ses lèvres qui, comme un étau de chaleur, glissaient sur ma tige en feu.
C’était divin !!!
Cela dura au moins dix minutes pendant lesquelles je ne pensai à rien d’autre que mon plaisir. Savamment, elle alternait la vitesse de ses lèvres.
Mais au bout d’un moment, elle dut sentir que je ne pourrai plus tenir longtemps, car elle reprit sa place à côté de moi.
Quand quelques instants plus tard elle se leva, je crus qu’elle s’en allait ; mais non, je la vis partir vers la salle de bain pour réapparaître nue, quelques secondes plus tard.
Elle m’adressa un large sourire, éteignit la lampe de chevet et se coucha près de moi.
La lumière du réverbère s’infiltrant par la fenêtre, jouait avec ses courbes.
Tant pis, c’était trop tard pour avoir des remords, je me penchai vers elle et je me mis à caresser ses cuisses : elles étaient fermes et douces.
Mes effleurements lui firent écarter un peu plus les jambes et c’est sans peine que je pus glisser ma main entre ses cuisses et la poser sur sa chatte, déjà humide, qui s’ouvrit sous mes doigts.
Je la branlai lentement pendant un instant, alors que ma bouche se penchait pour butiner les pointes de ses seins.
Puis mes lèvres glissèrent peu à peu vers son ventre ; quand elles se posèrent entre ses cuisses, Jeanne se cabra en avant, comme pour aller à la rencontre de ma bouche.
Avec douceur, je faisais glisser ma langue dans sa fente, puis remontais sur son clitoris.
Dès que je l’ai pris entre mes lèvres, Jeanne a gémi fortement, mais ces gémissements se sont vite transformés en plainte, quand ma langue s’est mise à branler et à faire rouler son petit bouton. Elle poussait des petits cris, tout en tenant ma tête contre elle et en ouvrant de plus en plus les cuisses.
Pendant un long moment, grisé par ses gémissements, je n’ai pensé qu’à son plaisir, tétant, suçant, embrassant sa chatte, son ventre, ses cuisses.
Jusqu’au moment où je l’ai senti jouir bruyamment….
J’ai repris alors ma place à côté d’elle, attendant qu’elle reprenne sa respiration.
Quand, plus tard, j’ai voulu la pénétrer, elle m’a répondu en souriant : « Désolé, jamais la première fois ! ».
Cela m’a étonné, mais bon, je me promettais en silence, de me rattraper la nuit suivante. Et là, elle ne pourrait plus me balancer cette excuse…
Nous avons dormi ensemble, trop crever et passablement ‘’chargés’’ pour bouger.
Le lendemain matin, Jeanne s’est échappée discrètement de ma chambre mais nous avons pris, ensemble, le petit déjeuner.
C’est elle qui m’a proposé de me conduire à mon rendez-vous. En sortant de l’auberge, alors que je me tenais près de la portière, elle l’ouvrit galamment non sans me passer une main au cul en riant !
Le midi, nous avions convenu de déjeuner ensemble.
Rendez-vous pris devant le resto, j’eus l’agréable surprise d’être accueilli par un baiser fougueux. Pendant que nos langues s’emmêlaient, je voyais les regards envieux des mecs attablés à la terrasse (Heureusement que j’étais loin de chez moi !...).
C’est sans doute à cause des regards larmoyants de ces types que ma belle rousse a tant insisté pour que nous mangions en terrasse.
Installés côté trottoir, j’avais du mal à porter la fourchette à la bouche, tant ma voisine s’occupait de celle-ci.
Jeanne n’arrêtait pas de m’embrasser, si bien que je dus la sermonner : j’avais des rendez-vous l’après-midi et ceux-là, n’étaient pas galants !!!
Alors que nous finissions nos cafés et en attendant que le garçon arrive avec l’addition, je réfléchissais.
Je ressentais comme un goût d’inachevé, aussi je profitais de l’ambiance sur cette terrasse où nous étions si bien, pour échanger nos numéros de téléphone portables. Je notai le sien alors qu’elle me précisait que si j’entendais parler d’un job, il fallait absolument que je l’appelle.
J’étais si content que spontanément, je lui dis que je connaissais quelqu’un qui recherchait parfois des modèles à photographier.
Alors que, comme un imbécile, je donnais à Jeanne le numéro de Caroline, je pensais aussitôt qu’il fallait que je la prévienne d’être méfiante avec celle-ci. Mais l’autre était si heureuse d’avoir enfin une piste qu’elle ne me laissa pas le temps de lui expliquer.
Ayant empoché le numéro de portable de mon ex maîtresse, elle déposa sur mes lèvres un rapide baiser et me quitta précipitamment.
(Je me promis de l’appeler dès que possible et d’achever ce que nous avions commencé…).
J’avais abandonné tout prudence mais j’étais sûr que cette jolie rousse n’était pas du même acabit que Caroline. De plus, elle habitait assez loin, pour ne pas me causer d’ennui. Et puis, je ne lui avais pas donné mon adresse (mais elle ne m’avait rien demandé, non plus !).
Quand je suis rentré le soir à l’auberge, je suis allé directement à sa chambre. J’ai frappé mais elle n’était pas encore arrivée.
J’ai attendu jusqu’à 21 h 30. Personne.
Descendu à la réception, je me suis enquis de sa personne mais, à mon grand étonnement, le gardien de nuit m’a dit qu’elle avait rendu sa clé dans l’après-midi.
Ah bon ? Elle avait dû avoir une urgence mais vu l’heure, je n’allais pas l’appeler.
Le lendemain matin, vers 10 heures, j’ai composé son numéro de portable, résultat : numéro non attribué !
J’ai essayé plusieurs fois, croyant que je ne tapais pas correctement mais message identique à chaque fois !!
La belle s’était échappée sans laisser d’adresse et moi, comme un con, je m’étais planté en écrivant son numéro.
C’était tout moi, ça ! Pour une fois que …..
Le lendemain midi, j’étais sur le chemin du retour.
Pendant toute la durée passée dans le train, je n’ai pu m’empêcher de penser avec regrets à ma jolie rousse aux yeux bleus.
Le temps passait et je pensais de temps en temps à Jeanne, avec regrets.
Mais cet intermède charmant fut de courte durée car le lundi soir suivant, alors que Anja de faire les courses en ville, je vis qu’elle faisait la gueule.
Pourquoi ?
Mais je ne voulais pas faire de vagues car je devais lui annoncer que je partais 4 jours en déplacement.
Aussi, au cours du repas, une fois la mauvaise nouvelle annoncée, l’humeur de Anja empira.
J’en avais vraiment marre qu’elle me prenne la tête pour un oui ou pour un non Aussi je le lui dis, ajoutant que, par bonheur, devant partir en déplacement plusieurs jours, cela me ferait des vacances.
Une fois encore, elle me reprocha de la tromper. Elle ne me croyait pas et était sure que j’allais rejoindre ma
prétendue maîtresse.
Je quittais la table et montais préparer ma valise.
Quand elle entra dans notre chambre, je fis semblant de dormir.
Le lendemain matin, cerise sur le gâteau, je fus obligé d’appeler un taxi pour me conduire à la gare. Ma voiture refusant obstinément de démarrer, je la laissai dans le garage.
… Après mes visites aux clients, je rentrai à l’hôtel que j’avais choisi moi-même !!!
La première chose que je fis ? Téléphoner à Anja.
Conversation brève et ton sec au téléphone. C’est tout juste si elle ne me raccrocha pas au nez !
Même chose le lendemain midi. Pourquoi cette humeur de chien ? Qu’avais-je fait encore ?
Je me dis qu’il fallait que je fasse quelque chose ! Cela ne pouvait plus durer.
La honte au ventre, je me décidai à téléphoner à Caroline (dieu qu’il m’en coûta !).
Péniblement, je lui expliquai ce qui se passait entre ma femme et moi (à qui d’autre pouvais-je m’adresser…?!).
Je fus très surpris par son ton mesuré, dépourvu de colère après ce que nous nous étions dit dans la cours, la dernière fois.
J’avais beau chercher, je ne décelai aucun sarcasme dans sa voix. Au contraire, j’avais l’impression qu’elle souhaitait vraiment nous aider ou plutôt aider Anja.
Alors, oubliant notre altercation, je m’épanchai comme une éponge… lui expliquant comment je m’inquiétais des réactions et des sautes d’humeur de ma femme.
Caroline finit par me proposer de passer la voir, histoire d’essayer d’arranger les choses.
Elle me rassura en me disant que notre différent était une chose ; mes problèmes conjugaux, une autre.
Et puis, comme elle avait beaucoup d’amitié pour Anja, elle allait nous aider.
Elle me proposa de l’emmener dîner au restaurant le soir même, histoire de la raisonner.
Le lendemain matin, j’appelais Caroline pour avoir des nouvelles mais elle m’apprit qu’elle n’avait pas pu se libérer la veille.
Merde ! Il fallait que je réagisse rapidement. Je ne pouvais pas laisser cette situation pourrir. Je devais me rattraper car j’aimais trop ma femme pour la perdre à cause de ce genre de disputes.
Tant pis, je décidai d’écourter mon déplacement et de partir en fin de journée. Je prévoyais d’arriver à la maison vers 21h00. Je ne préviendrai pas Anja, histoire de lui faire une surprise mais avant de prendre le train, je m’arrêtai dans une bijouterie et achetai un petit bracelet en or, histoire de me faire pardonner (et de ne pas arriver les mains vides…).
… Il était 22 heures quand le taxi me déposa au bout du chemin.
Alors que je remontais à pied vers la maison, je m’étonnai qu’aucune lumière n’éclaire le rez-de-chaussée.
Tiens, personne ? La maison semblait vide, à moins que ma belle ne dorme.
Le bracelet devrait lui faire plaisir.
Une fois à l’intérieur, la maison était déserte, à l’évidence. Dans notre chambre, des vêtements de Anja traînaient sur une chaise et le lit n’avait pas été fait.
Pendant une demie heure, je tournai en rond. Caroline avait certainement dû l’emmener au restaurant.
L’attente me semblait longue, il fallait que je m’occupe l’esprit.
Ne sachant quoi faire, il me vint à l’idée de jeter un œil sur les remises de derrière, histoire de faire passer le temps.
Je me changeai rapidement et rangeai mes fringues dans ma penderie. Un vieux Jean et un pull feraient l’affaire !
Je sortis de la maison en prenant soin de fermer les lumières et la porte d’entrée, on ne sait jamais…
Munis d’une lampe torche, je contournai la maison et grimpai l’escalier.
J’ignore combien de temps je passai à chiner dans la remise qui jouxte notre chambre, mais brusquement, je fus surpris par des bruits sourds.
Un frisson me prit : des voleurs ?
Guère rassuré, j’éteignis immédiatement ma lampe torche (courageux, mais pas téméraire… !).
Soudain, de la lumière filtra à travers les lattes de la vielle porte du placard qui me séparait de notre chambre.
Je jetai un coup d’oeil. La porte de notre chambre étant restée ouverte, je vis que l’éclairage du couloir était allumé.
Par curiosité, j’approchai mes yeux entre les lattes de la porte.
Des voix montaient dans l’escalier. Je reconnus celle de Caroline.
Ainsi, elle avait bien emmené ma femme, dîner au restaurant, comme promis.
Alors que j’apercevais des ombres, j’entendis le timbre de Caroline. Elle semblait se moquer de Anja : « Ca ne va pas, jeune fille ? On a un peu abusé, ce soir… ».
Juste à ce moment là, je la vis, à travers les lattes de la cloison, entrer dans notre chambre, soutenant Anja par la taille.
« Heureusement que ton mari ne te voit pas dans cet état… ».
- ‘’Je m’en fous !’’ : répondit rageusement ma chère épouse d’une voix pâteuse.
A la voir tituber légèrement, sûr qu’elle n’avait pas sucé que de la glace !! Et aimable, en plus !
- « T’as trop picolé, ma puce ! ».
- ‘’Non ! Que tu crois ! D’ailleurs, je vais nous ouvrir une de ses bouteilles de Champagne, ça lui apprendra à ce salaud ! Tu sais, il me trompe ! Si ça se trouve, il doit être en train de baiser sa pouffiasse !’ ’ : Rétorqua Anja.
(Houlà, mes histoires n’avaient pas l’air de s’arranger. Elle était encore furax. En plus, question vocabulaire, elle faisait des progrès…).
Caroline n’eut pas le temps de lui répondre que déjà, Anja avait disparu. Elle remonta peu après et annonça : ‘’Merde, y a plus de Champagne !’’.
- « T’inquiètes, ma puce, si tu le permets, je descends voir si on peut boire autre chose ».
(Mais c’est qu’elle se prenait pour la maîtresse de maison, celle-là !!!)
Au moment où elle sortait de la chambre, Caroline demanda à Anja : « Au fait, ça ne te gêne pas si je dors ici ? Il est tard et je n’ai pas envie de me taper des kilomètres ? En plus, l’alcool… ».
Ma femme acquiesça de la tête.
Avant de passer la porte, mon ex conseilla à ma femme de se passer de l’eau sur le visage.
Alors que Caroline disparaissait, je vis Anja entrer dans le cabinet de toilette de notre chambre.
Quelques minutes après, mon ex remonta avec une (de mes) bouteille de Scotch, deux verres et une canette de Coca.
Pendant que ma femme était en train de faire ses ablutions, elle remplit les verres.
Question proportions, elle n’y connaissait rien ! Il y a beaucoup trop d’alcool et pas assez de Coca pour que le Cuba Libre soit parfait. C’était bien son style, toujours dans la démesure !
Ceci étant fait, elle se décida à retirer son trois-quarts.
Putain ! Elle était vraiment trop !
Comment faisait-elle pour toujours être aussi chaude ?!!
Même une simple robe en Jean sur elle, la rendait sexy. La fermeture Eclair qui la fermait de haut en bas y était pour beaucoup, surtout qu’elle avait descendu le Zip, juste ce qu’il faut sur sa poitrine.
- « Bah, qu’est-ce que tu fabriques, ma puce ? ». Caroline entra dans le cabinet de toilette.
Je l’entendis soudain dire : « Mais qu’est-ce que tu as fait ? Tu as plein d’eau partout ! Ahhh là là ! Attends, ne bouges pas, je vais te chercher un change ».
Que se passait-il ?
Je suivis Caroline des yeux alors qu’elle se dirigeait vers la penderie de Anja.
(J’avais raison, elle était chez elle !)
Elle farfouilla dans les fringues de mon épouse et revint avec une pochette en papier.
Les minutes s’égrenaient et j’en vins à me demander ce que je foutais là comme un con ! (Je ferais mieux de rentrer, après tout, j’étais chez moi !).
Mes interrogations furent interrompues brusquement par l’apparition de Caroline qui entra en tenant Anja par la main.
- « Alors toi, t’en rates pas une ! Remarque, c’était l’occasion ou jamais sinon tu n’aurais jamais osé porter cette jolie petite chose que je t’ai offerte l’autre jour. Ton mari aimerait sûrement ».
- ‘’ J’en ai rien à foutre de lui !’’.
(Merci pour ‘’lui’’ !)
C’était quoi, ça ?!!
Bah, ça c’était nouveau ! Une nuisette ?!
En général, c’était soit pyjama, soit chemise de nuit façon grand’mère…
Et puis, de quoi se mêlait Caroline ?! Ce n’était pas à elle d’acheter ce genre de chose !
Le moment de surprise passé, je ne pus qu’admirer ma chère femme. C’est comme si je la découvrais.
Ce qui me fait chier, c’est que cela venait de mon ex. C’était un comble !
Jamais je n’avais vu Anja aller se coucher ainsi vêtue !
Comment aurais-je pu imaginer qu’un jour, je la verrai porter ce genre de nuisette noire, quasiment transparente, qui lui arrivait à mi-cuisses ?!
Malgré la distance qui nous séparait, je pouvais deviner sa petite culotte, en dessous du fin tissu en voile. Que dis-je, pas une culotte comme d’habitude, oh non ; mais un de ces strings comme en portait Caroline.
Bout de tissu qui ne cachait pratiquement rien…
Ca aussi, c’était nouveau !!
Je restai bouche bée !
Mon cœur s’emballa. Comme elle était belle ! Comme je l’aimais !
Ah, si seulement elle avait mis ce genre de choses avant, je n’aurais jamais été tenté de coucher avec Caroline, ni avec…
Mouais… mais si je n’avais pas connu Caroline, jamais Anja n’aurait porté ce style de fanfreluche…
- « Tu sais que tu es mignonne avec ça ! J’ai bien fait de la choisir, j’étais sure qu’elle te mettrait en valeur. Ah, mais ma puce, arrête de remonter ces foutues bretelles, tes seins ne vont pas s’échapper !!! ».
Hé oui, son fameux complexe, encore et toujours.
Cacher ses seins et surtout que personne ne remarque ses mamelons proéminents !
C’était une vraie obsession chez elle, depuis que je la connaissais.
Combien de femmes auraient rêvé d’avoir, à l’état naturel, des tétons comme les siens : gros, durs et dressés comme des tétines.
Et bien la bécasse, cela la complexait !
- « Bon, bois ton verre pendant que je vais prendre une petite douche. ».
Alors que Caroline disparaissait dans le cabinet de toilette, j’observais ma femme en train de boire son verre quasiment d’une seule traite. Pour une soif, ceci en était une belle !
Debout dans notre chambre, uniquement vêtue de sa courte nuisette et de son minuscule string, elle paraissait ne pas savoir quelle attitude prendre. Elle se dandinait sur place.
Si Caroline la surprenait ainsi, elle se ferait assurément engueuler car elle continuait, sans doute inconsciemment, à remonter le haut du décolleté plongeant de sa nuisette. Un vrai tic !
Pendant ce temps là, j’entendais l’eau de la douche couler. Une voix dit soudain: « Sers-nous un dernier verre avant qu’on se couche !».
Anja s’exécuta mais elle n’était pas vraiment douée, non plus!
Quand mon ex-maîtresse sortit du cabinet de toilette, le corps enroulé dans une serviette de toilette, Anja était en train de l’attendre, debout près du lit.
- « Bah, tu ne t’es pas couchée ? » : dit Caroline en allant allumer la lampe de chevet et en s’allongeant sur le lit.
- « Allez, viens près de moi. Ah oui, n’oublie pas la bouteille et les verres. Il ne doit plus rester de Coca, non ? … Tant pis, on s’en passera, ma puce ».
Caroline tapotait le lit, invitant ma femme à l’y rejoindre.
Anja éteignit la lumière du couloir. La tête à l’envers, elle s’installa près de sa copine et but son verre en grimaçant.
Une dizaine de minutes se passèrent mais je n’arrivais pas à décoller mes yeux de la porte à claire-voie, au travers de laquelle je pouvais facilement les regarder, allongées en dessous de moi.
C’était dingue, je me tenais à quelques centimètres à peine d’elles et elles ne me remarquaient même pas !
Je retenais ma respiration de peur qu’elles ne l’entendent.
J’aurais eu l’air con si elles m’avaient surpris ainsi, en train de les espionner. Cela me faisait une drôle d’impression.
Sans dire un mot, elles descendaient ma bouteille de Scotch Le niveau baissait dangereusement.
Hé bah, elles allaient être propres demain, même si je savais que Caroline tenait très bien l’alcool. Non, je parlais de ma chère femme.
‘’Vite, faut que j’aille faire pipi !’’.
Anja sauta soudain du lit et disparut dans le cabinet de toilette.
Dès que la porte se referma, Caroline se leva aussi. Elle alla prendre son sac à main qu’elle avait posé sur la chaise et retourna s’allonger sur le lit.
Je la vis sortir son portable et composer un numéro.
Elle patienta quelques secondes et dit tout à coup, brièvement et à voix basse : « Dans 5 minutes !», puis elle rangea tout aussi soudainement son portable dans le sac à main qu’elle reposa par terre, à côté du lit.
J’étais intrigué. Quelle mouche venait donc de la piquer ?
Bruits de robinet qui coulait. La porte s’ouvrit et ma chérie apparut.
- « Allez, ma puce, viens ! ».
Anja retourna sur le lit…
… Leur discussion fût brusquement interrompue par le téléphone qui se mit à sonner dans le salon.
- ‘’Ahhhh ! C’est sûrement Bruno ! Il va m’entendre !!’’ : Ronchonna Anja.
Oh ! Oh ! Plus facile de s’allonger que de se mettre debout… Anja me semblait avoir les jambes lourdes et ce n’était pas à cause de la fatigue…
- ‘’Je vais lui répondre vite fait, tu vas voir. En plus, appeler à cette heure, il est dingue !’’
- « Allons, allons ! Sois sympa avec lui, ne t’énerve pas ! ». Mais ma femme ne me donna pas l’impression d’avoir entendu ce conseil. Elle descendit au salon.
Peu de temps après l’interruption de la sonnerie du téléphone, je perçus des éclats de voix venant du salon.
Quelques secondes plus tard, surpris, je vis Anja débouler dans la chambre, l’air furieuse.
‘’ Tu sais qui c’était ?!! Non ? C’est la salope de l’autre jour !! Ouais, la rousse ! Elle ose l’appeler ici ! Tu te rends compte ?! : Hurlait-elle. ‘’ Le salaud, il lui a même donner notre numéro de téléphone ! Je lui ai raccroché au nez à cette pute ! Oh, le salaud, le salaud, il va me le payer !’’.
Anja s’étouffait à moitié, folle de rage, des pleurs dans la voix.
Moi, je n’y comprenais plus rien.
Quelle folle ? Pas celle qui m’avait plombé ?? Je ne l’avais pas revue, d’ailleurs… Quant à Jeanne, elle ignorait même jusqu’à son existence !
- « Allons, calme-toi ! Qu’est-ce qu’elle voulait ?» : Questionna mon ex.
- ‘’ Je sais pas ! Elle a dit « Bruno, c’est toi ? », mais dès que j’ai répondu ‘’Allo ?’’, elle a raccroché aussitôt !’’.
Je n’y comprenais rien ?!
Et soudain, Anja éclata en larmes.
Elle se tenait là, au milieu de notre chambre, les bras ballants et les épaules secoués par de longs sanglots nerveux.
Mon regard fût attiré par Caroline se levant du lit. Je la suivis des yeux alors qu’elle s’approchait lentement de ma femme.
Sans un mot, elle vint derrière Anja et mit les mains sur ses épaules nues : - « Allons, allons ! Calme toi, ma puce ».
Puis, avec douceur, elle déposa un baiser sur le cou de mon épouse en pleurs.
- « Arrête de pleurer, ma chérie ; il ne le mérite pas »
(Merde, la salope ! Elle m’enfonçait !).
Encore choqué par la traîtrise de mon ex, je vis celle-ci se mettre devant Anja et la prendre dans ses bras. Puis, doucement, elle déposa de petits bisous sur son front, ses joues et son nez.
Anja, effondrée, s’accrochait à elle comme à une bouée
Soudain, sans que je m’y attende, sa bouche glissa vers les lèvres de ma femme !!!
Eberlué, je les regardai, sans comprendre.
Comment ma chérie pouvait-elle se laisser embrasser ainsi !
Pourtant, plusieurs secondes se passèrent ainsi, bouche à bouche, avant que Caroline se détache avec douceur de mon épouse et la prenant par la main, la guide vers le lit, sans un mot.
Ce n’est qu’une fois après l’avoir allongée sur le drap qu’elle s’installa auprès d’elle. Quand elle glissa son bras autour du cou de Anja, celle-ci se blottit aussitôt tout contre elle.
Tout en essayant de l’apaiser avec des paroles que je n’arrivais pas à entendre, tant ils étaient murmurés ; Caroline lui embrassait le front.
Mais rien n’y faisait apparemment.
Les épaules de Anja étaient toujours secouées par des hoquets et je l’entendais nettement pleurer.
Une vraie crise de larmes !
Moi, je n’en menais pas large.
Impuissant et coincé dans mon repaire.
Mais qu’est-ce qu’il lui avait pris de l’embrasser ainsi ?
Sur le moment, j’oubliai vite ce détail car je redoutais surtout le moment où je devrai me retrouver face à mon épouse. Jamais elle ne voudra me croire, et pourtant, pour le compte, j’étais innocent ! (Enfin presque…).
De l’autre côté de la cloison, était-ce une impression, mais il me semblait que les pleurs se faisaient plus discrets.
Caroline, tout en continuant de lui murmurer des mots que je ne pouvais toujours pas saisir, lui caressait les cheveux.
Anja avait posé sa joue contre le cou de mon ex maîtresse pour se faire câliner, sans doute.
Le silence s’était fait ; seul un dernier hoquet vint le rompre.
J’ m’aperçus que Caroline venait de glisser sa main sur le haut de l’épaule droite de ma femme ; elle en caressait l’arrondi.
Une étrange sensation grandit en moi. Cette situation était incompréhensible.
Je bougeais mon corps qui commençait à s’ankyloser.
Un détail, futile sans doute, me sauta aux yeux : je venais de réaliser que la fine bretelle qui retenait le haut de la nuisette, avait glissé sur son avant bras. Anja ne semblait pas s’en être aperçue.
Caroline continuait à lui caresser délicatement l’épaule, sans paraître prêter attention au sein à moitié dénudé de sa copine.
En silence, je m’assis par terre, j’avais mal au dos.
Installé à leur niveau, collant mon oreille contre la porte, je tentais désespérément d’écouter ce que murmurait mon ex maîtresse.
Je retenais ma respiration.
Enfin, cette dernière parla un peu plus fort : - « Attends, ma chérie, laisse-moi soulever l’oreiller derrière moi, les barreaux du lit me font mal». (C’est bien les lits à barreaux en cuivre, mais ce n’est guère confortable !).
Sur ce, elle se redressa légèrement.
La tête de Anja reposait maintenant sur le haut de la serviette de bain. Elle ne pleurait plus.
- « Humm, tu sens bon ! » : Remarqua Caroline, le nez enfoui dans la masse des cheveux de mon épouse. « Tu te sens mieux ? ».
Anja se contenta de hocher silencieusement la tête.
- « Ca va, tu n’as pas froid ? » : Lui demanda mon ex-maîtresse, tout en la serrant un peu plus contre elle.
- ‘’Non’’ : Lui répondit-on d’une petite voix.
Plus aucun mot n’était échangé.
Caroline, la main posée sur le bras de Anja, l’effleurait délicatement.
Tout cela ne me paraissait pas normal. A quoi jouait mon ex maîtresse ?
Puis, brusquement, un doute m’assaillit : et si c’était un coup monté ? L’appel du portable, toute à l’heure ?
Non, pourquoi, cela n’avait aucun sens !
Alors que j’étais en train de me torturer les méninges, je sentis monter en moi une envie furieuse d’uriner.
Derrière le panneau, les filles faisaient silence.
La main de Caroline montait et descendait mollement le long du bras de Anja. Un geste amical. Pas de quoi fouetter un chat. J’étais vraiment tordu avec mes idées à la con !!!
- « Tiens, je n’avais jamais remarqué avant ! Merde, ils sont vachement gros, t’as de la chance, ma vieille !! ».
Mon esprit revint à la surface quand j’entendis un ‘’Oh’’ de surprise, sortir de la bouche de Anja.
Caroline venait d’appuyer son doigt sur le mamelon droit de sa copine !!!
- « Oh, allez, fais voir !! ». Sans même attendre un quelconque accord, elle repoussa le haut de la nuisette et attrapa entre le pouce et l’index, le téton qu’elle venait de dénuder.
Anja fit un bond sur le lit en poussant un ‘’aaahhh’’.
- « Oh là là ! T’es une sensible toi ! » : Plaisanta mon ex.
Eberlué, je vis Caroline se mettre soudain à faire rouler entre ses doigts, le mamelon turgescent.
Au moment même où je me demandais ce que l’autre folle était en train de fabriquer, j’entendis mon épouse
émettre un son étrange, comme un gros soupir.
- « Oh toi, ma puce, t’es en manque ! ».
Tout en émettant cet avis, sa main enveloppa, d’un geste naturel, le sein nu de ma femme.
Mais, pourquoi Anja ne faisait-elle rien pour repousser cette main ???
- « Alors, j’ai raison ? » : Insista l’autre.
Ma femme baissa la tête, comme décontenancée par cette question plus qu’indiscrète.
- « Ca fait combien de temps qu’il ne te baise plus ? ».
Après un moment d’hésitation, Anja répondit dans un souffle : ‘ Plusieurs semaines’’.
- « Tu crois que c’est parce qu’il baise l’autre fille ?... Mouais… Sans doute… » : Ajouta l’autre salope !!
Anja hocha la tête.
- « Ma pauvre chérie, je te plains ! » : Susurra mon ex.
J’écoutais avec stupeur, les vacheries qu’elle débitait, tout en me dandinant.
J’avais de plus en plus de mal à contenir cette envie de pisser.
Non, je ne pouvais pas rester ainsi : ôtant mes chaussures, je sortis discrètement de la remise.
Avec prudence, je descendis l’escalier. Une fois en bas, c’est en courant que je suis allé me réfugier derrière un arbre.
… Lorsque je suis remonté, les chaussures à la main, la première chose que j’entendis, une fois la porte entrouverte, ce fût de faibles gémissements.
Intrigué, je m’approchai à pas de loup vers la cloison et collai mes yeux contre les lattes.
Merde, je ne voyais rien, il n’y avait plus de lumière !
La chambre était plongée dans l’obscurité. Je n’entendais que des bruits ressemblant à des baisers.
Je suis resté un long moment ainsi, à épier les sons venant de la chambre.
Je ne pouvais pas voir ce qui se passait, mais ce que j’entendais résonner à mes oreilles, ne laissait aucun doute possible sur ce qui se passait.
Comment aurais-je pu interpréter différemment, les soupirs et les gémissements de ma femme ?
Anéanti, je suis sorti de la remise en maudissant ma curiosité.
Je n’eus d’autres solutions que de me réfugier dans le garage.
Enfermé à l’arrière de ma voiture, il m’a fallu de longues, très longues minutes avant de m’endormir.
Mon sommeil fut des plus perturbés.
Et pourtant, ce n’était que le début de mes tourments, mais bon, je pense déjà avoir été trop long ici.
Je me demande bien, d’ailleurs, si cela va intéresser les gens qui liront peut-être ce que je viens de raconter.
Tout comme je m’interroge de savoir si certains de ceux-ci ont vécu une histoire similaire à la mienne avec leur épouse ou leur petite amie.
En tous cas, je m’aperçois que ça me soulage un peu d’avoir étalé ainsi ma vie privée (et c’est moins cher qu’un psy !!).
Bruno
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Cette année 2007 qui vient de s’achever, m’a appris à revoir certaines de mes certitudes.
J’ignore vers quoi 2008 va nous mener ?
Cela fait maintenant plus d’un an que je suis marié avec Anja qui a 22 ans.
Rien d’exceptionnel à ceci, sauf, peut être, le fait que ma femme est beaucoup plus jeune que moi : nous avons une différence d’âge de 13 ans.
Je l’ai épousée malgré les remarques de mes amis qui m’ont dit, en autres, à l’époque : « Bruno, tu fais une connerie, elle est trop jeune pour toi ! ».
Pour eux, il y avait trop de différences ; elle était trop timide voire sauvage. Bref, selon eux, nous n’étions absolument pas assortis. En plus, d’origine finlandaise, nos cultures, selon eux, étaient trop dissemblables.
Je ne voulais pas les écouter. Après tout, je connaissais bien Anja. Je l’avais rencontrée dans la société pour laquelle je travaillais alors, elle y était intérimaire.
Bien que très farouche, nous avions fini par sympathiser.
Beaucoup de types se vantent mais moi, je dois avouer que je suis plutôt du genre à éviter les conflits. Mes rapports avec les nanas ont toujours été chaotiques et compliqués. Plus d’une fois, je me suis laissé mener par le bout du nez, pour ne pas dire manipuler.
Bref, pour en revenir à Anja, elle avait fini par accepter un soir de prendre un verre avec moi. Notre solitude ajoutée à l’alcool (elle ne buvait jamais) nous avaient amenés à devenir amants en dépit de notre différence d’âge.
J’ai tout de suite compris que j’étais son ‘’premier’’.
Peu à peu, notre relation a évolué. Elle ne supportait plus le : ‘’chacun chez soi’’.
A force de ruses féminines et de persévérance, elle a fini par me faire céder. Je l’aimais (et l’aime encore) aussi je l’ai épousée.
Ne m’avait-elle pas persuadé que cela ne changerait rien entre nous ?! Ce fût vrai au début de notre mariage. C’était merveilleux et surprenant, cette vie de couple heureux et tranquille.
Nous vivions l’un pour l’autre et je n’eus aucun mal à me séparer de mes quelques amis qu’elle n’aimait pas.
Anja voulait une vie simple, loin de l’agitation.
Au bout de quelques mois passés dans mon appartement exigu, Anja a souhaité que nous trouvions une maison à nous.
Après quelques recherches, notre choix s’est porté alors, sur un grand corps de ferme à 2 étages.
Je fis cet achat avec peu d’empressement, mais Anja la voulait, alors j’ai fini par céder.
Pourtant, cette bâtisse présentait à l’époque, deux inconvénients majeurs pour moi : pour l’acquérir, nous devions accepter un préalable, à savoir la présence dans l’aile nord de la maison, d’un locataire qui avait conclus un bail commercial avec l’ancien maître des lieux. Il lui avait loué, peu de temps avant notre installation, le local attenant à notre maison.
On a bien essayé de négocier le départ du locataire, mais c’était à prendre ou à laisser ; comme Anja insistait pour que nous l’achetions, j’ai, une fois de plus, cédé à ses désirs.
Cette grande pièce, bien qu’ayant une entrée indépendante donnant sur la cour, se situait dans le prolongement du couloir qui desservait les pièces du rez-de-chaussée (salon, cuisine...).
Ce qui m’avait contrarié, c’est que ce local communiquait avec notre couloir, par une porte.
Je m’en étais inquiété à l’époque, mais le cabinet immobilier qui nous avait vendu la bicoque, nous avait certifié que cette porte avait été condamnée par le locataire, depuis longtemps. De plus, ce dernier ne venant quasiment jamais, il ne serait pas une gêne pour nous. C’était vide et inoccupé.
L’autre frein pour moi, était que la maison se trouvait perdue en pleine campagne ou plus exactement en lisière de forêt, près des dunes.
Entourée d’arbres, elle est totalement isolée, le bourg le plus proche se trouvant à 8 kilomètres (Anja qui n’a toujours pas le permis de conduire, doit prendre le taxi pour faire les courses, mais elle s’en fiche).
Guère pratique, mais ma jeune épouse rêvait d’avoir SA maison et SON jardin à elle, un vrai ‘’chez elle’’.
Elle a tout de suite adoré la maison !
Ma consolation, dans cet achat, a été le nombre incroyable de petites pièces et remises disséminées dans cette baraque ! Un vrai labyrinthe ! J’allais pouvoir occuper mes loisirs à bricoler.
J’étais très amoureux de mon épouse, mais plus le temps passait, plus je commençais à me poser des questions.
Je m’ennuyai un peu et, de plus, côté sexe, Anja était du genre très réservé, sans fantaisie. Je devais toujours provoquer la chose.
C’est à cette période que Caroline fit son apparition.
En fait, je fus surpris de découvrir que notre voisin était en fait une femme !
Elle m’apprit par la suite qu’ayant enfin trouvé un associé, elle avait décidé d’installer son studio photos dans ce local jusqu’alors inexploité. J’essayais de savoir ce qu’elle faisait exactement, mais elle resta assez évasive, se contentant de me répondre qu’elle travaillait en free-lance pour des magazines allemands.
Les premiers temps, alors que notre voisine venait avec des ouvriers, pour faire des travaux, Anja restait invisible, elle ne voulait avoir aucun rapport avec notre voisine qui ‘’squattait ‘’ SA maison.
Quant à moi, cette nouveauté apportait un peu d’animation dans ma vie.
Je fis réellement sa connaissance, un jour que Anja était sortie faire les courses du samedi. La locataire souhaitait emménager dans quelques temps et faisait venir une partie du matériel de construction pour séparer le grand local en plusieurs pièces.
Je lui proposais donc galamment mes services. Nous avons sympathisé tout de suite.
Pendant quelques temps, profitant de l’absence de ma femme, je lui apportais le café et nous le prenions dans son local, sans arrière- pensée. Elle me faisait partager son univers et un autre monde professionnel.
Vivant à cent à l’heure, elle était aussi très curieuse : au fil de nos cafés, elle n’arrêtait pas de me poser des questions sur notre couple, sur la manière dont on vivait. Elle ne comprenait pas pourquoi nous vivions ainsi en reclus, isolés du reste du monde. Je lui expliquai que Anja s’y trouvait bien.
C’est sans doute ce sentiment de complicité naissante qui me poussait à lui parler souvent de mon épouse. Cela ne paraissait pas la gêner, au contraire, car elle me disait souvent en riant qu’il faudrait qu’un jour, je lui présente Anja ‘’officiellement’’, histoire de voir à quoi pouvait bien ressembler une telle perle rare.
Aussi surprenant que cela puisse être, Caroline, pourtant notre voisine mitoyenne, n’avait jamais vu ma femme !
Prudent, j’en avais discuté un jour avec celle-ci, pour voir si cela la gênerait si notre voisine venait à la maison pour prendre un café.
Après un instant de réflexion, Anja accepta ; en fait, elle était intriguée.
C’est ainsi qu’à l’époque, Caroline est venue nous rendre sa première visite à la maison.
J’ignore comment et par quelle alchimie mystérieuse cela est arrivé, mais dès les présentations, le courant a semblé passer entre elles. Caroline avait tout fait pour se montrer sous son meilleur jour. Il faut dire que je lui avais tant parlé de Anja, qu’elle devait la connaître aussi bien que moi !
C’était étonnant, vu leur différence de caractère : Caroline si extravertie, mon épouse si sauvage.
Mais je pense que, ce qui a rapproché Anja de notre voisine et qui lui a permis d’accepter sa présence dans notre espace, c’est un peu plus tard, lorsque mon ancienne société m’a licencié.
Caroline a fait jouer alors, ses relations et a réussi à me faire embaucher au sein d’une société dont la patronne était une de ses amies.
C’était inespéré car les traites continuaient à tomber ! Anja lui en a été reconnaissante.
Je travaillais dans cette société depuis quelques temps quand un jour, j’ai été promu à un autre poste (Pistonné par Caroline ??).
Mais avec cette promotion, sont venues aussi des responsabilités plus importantes et des voyages d’affaires plus fréquents.
J’avais maintenant des obligations mais Anja ne voulait pas que notre vie change. Elle refusait systématiquement les invitations et autres évènements professionnels auxquels nous étions conviés.
Elle préférait rester chez nous à m’attendre, coiffée de son éternelle queue de cheval, vêtue de son inséparable grand pull en laine et de son vieux Jean usé. Une vraie sauvageonne !
Moi, je commençais à vivre cela très difficilement et à cette période, je me sentais seul. Mais Anja demeurait inflexible sur ce sujet.
Je ne désire pas me trouver d’excuses, mais peut être que ce qui devait arriver, arriva.
Un soir, lors d’un cocktail, où l’absence d’Anja me pesait plus que d’habitude, je découvris avec ravissement que Caroline y était aussi conviée.
La trentaine c’était tout le contraire de ma femme. Elle adorait le bruit, les fêtes, la bouffe, l’alcool et surtout le sexe. Jamais rassasiée ! J’étais sous le charme.
Bref, si Anja était la Lune, Caroline brûlait comme le Soleil !
Et je m’y suis carbonisé !!!
Le lendemain matin, après une nuit éthylique, je me suis réveillé, sans trop savoir comment, dans le lit de son minuscule appartement et c’est ainsi qu’elle est devenue ma maîtresse.
Cette femme est dotée d’un tempérament fort et opiniâtre. Quand elle décide quelque chose, rien ni personne ne peut la détourner de son but.
Caroline avait trouvé en ma personne, faible de caractère avec les femmes, la proie idéale (Ok, j’exagère sans doute un peu…).
J’étais sur son chemin et elle l’a envahi ! Tout comme elle a envahi notre couple.
Au début, j’essayai de me concentrer sur ma maison, j’avais fini par apprécier son originalité.
Par exemple : derrière notre maison, il y a un vieil escalier extérieur qui mène au niveau du premier étage vers 3 espèces de remises contiguës les unes aux autres, dans le pure style vénitien.
Attenantes à notre chambre et aux deux pièces voisines (maintenant une chambre d’amis et mon bureau), elles communiquent avec ces 3 pièces, par d’antiques portes à claire-voie, en bois.
Quand je suis entré la première fois dans ce qui allait devenir notre chambre, j’ai tout de suite aperçu cette drôle de porte. Je n’ai pas pu m’empêcher de l’ouvrir (avec difficultés). Il y avait dedans, un vrai fatras !
Comme elle s’ouvrait vers l’intérieur et mangeait de l’espace, j’ai décidé de la condamner et on a placé notre lit américain (King size, presque 4 places !!!), le long de cette porte de placard ou de cagibis, peu importe le nom.
Quant à celles située dans les pièces voisines, impossible de les ouvrir !
Mais ma concentration était toujours de courtes durées car Caroline venait un peu plus souvent nous rendre visite.
Notre liaison était passée d’épisodique à régulière.
Je me sentais bien sûr coupable de tromper ma femme avec notre voisine (ce qui ne semblait pas être le cas de ma maîtresse…), mais c’était si étourdissant, si inédit pour moi ; pas un instant de libre pour l’ennui.
Je trouvais chez Caroline ce que Anja ne me donnait pas.
J’étais subjugué !
Sans compter que, côté sexe, je découvrais un monde nouveau ! Débordante d’imagination, elle me faisait ressentir des choses insensées. Parfois, j’avais l’impression de tourner dans un film X !
Je dois dire que cela ne m’étonna pas lorsqu’une fois, au cours de nos ébats, elle me confia que son job consistait avec son associé, à faire des photos de charme ; mais qu’elle était plutôt axée sur le ‘’dénichage’’ de nouveaux talents. Il me dit qu’un jour, elle me montrerait leur travail.
Elle me fit faire des choses inimaginables pour moi auparavant : par exemple, elle avait réussi un jour, moi qui étais quand même assez coincé, à m’entraîner dans un ciné porno pour finir par me sucer pendant le film. Bref, j’étais débordé mais j’aimais ça !
En plus, elle demeurait très discrète sur sa vie. Je ne connaissais aucun de ses amis ou amies et elle ne me parlait jamais de ce qu’elle faisait en dehors de nos rencontres.
Bref, rien à voir avec ce que je connaissais ou avec ce que je vivais à la maison avec mon épouse.
Elle était incroyablement surprenante. Comme la première fois quand je l’ai vue nue : j’ai découvert, éberlué, que sa chatte était lisse comme la paume de ma main, totalement épilée !
Même si Anja, blonde, n’avait qu’une pilosité discrète, contempler un sexe dépourvu de toison, était une autre chose…
Et puis jamais, Anja n’aurait osé me faire une démonstration sur la meilleure façon pour une femme, d’utiliser un godemiché ! C’est pourtant ce que Caroline me fit découvrir un jour chez elle. Jamais je n’ai été aussi excité de ma vie!
J’étais comme hypnotisé de la regarder en train de faire aller et venir le gode lentement dans sa chatte. Elle me fixait de son regard brillant et quand elle eut fini de se faire jouir, elle me balança mutine : « Ca t’a plu de me voir jouir, hein ! T’as pris ton pied, cochon de voyeur ! ».
Elle m’avait montré un soir où elle avait un peu trop abusé sur la Vodka, un Vanity-case, niché dans sa penderie.
Quand elle l’ouvrit, je vis à l’intérieur, soigneusement rangés, une vraie collection de godemichés de toutes tailles. Incroyable !!!
Il y avait aussi d’autres ‘’machins’’ bizarres mais je n’eus pas le droit de fouiller.
Je lui avais alors demandé à quoi pouvait bien lui servir tous ces trucs bizarres. Elle m’avait répondu d’un ton ferme que pour l’instant, cela ne me regardait pas. Peut être, un jour, je comprendrai…
Tout cela me parût étrange sur le moment.
Elle m’avoua, une autre fois, se balader toujours avec un gode dans son sac à main, pour le cas où… Mais prudente, elle le dissimulait dans une espèce de long étui très anodin.
Bref, j’étais au 7ème ciel !
Quand je devais m’absenter pour mon travail, elle me rejoignait parfois à l’hôtel. Il m’était arrivé ainsi d’annuler des rendez-vous pour pouvoir passer l’après-midi au lit, avec elle !
Non, le fait que nous couchions ensemble, ne paraissait pas perturber Caroline, outre mesure.
Lorsqu’elle venait visiter son chantier, elle ne manquait pas de passer saluer ma femme. Elles se voyaient ainsi de temps en temps et Anja lui offrait toujours un petit café.
Leurs relations semblaient au beau fixe et ma femme me parlait de ses visites qui d’épisodiques, se firent de plus en plus fréquentes.
Incroyable, mais au fil de ses visites, Caroline réussit à convaincre ma femme de venir faire du shopping, elle qui m’avait toujours dit détester cela ! Elle venait la chercher à la maison.
Je suis encore abasourdi : comment, en si peu de temps, ma maîtresse avait-elle pu devenir la meilleure et unique amie de mon épouse ? A tel point que Anja lui demandait de plus en plus souvent conseils.
Perplexe, je demandai une fois à ma maîtresse, pourquoi elle se comportait ainsi avec Anja, puisque nous étions amants.
Le but de toute cette manœuvre, m’avait-t-elle répondu alors, était de pouvoir nous voir aussi souvent que possible, à l’extérieur comme chez moi, sans avoir à nous cacher et sans danger du ‘’qu’en dira-t-on’’.
Et puis, ma femme était une vraie oie blanche si sympathique, si gentille.
Ma maîtresse s’était même vantée auprès de moi qu’un jour, elle finirait par convertir ma femme : elle en ferait une fêtarde, ce qui ne devrait pas me déplaire.
Un tel machiavélisme me confondait mais étant soumis à ses caprices, Caroline avait fini par me convaincre que je devais la laisser faire. Après tout, cela m’arrangeait aussi.
Alors lâchement, j’avais cédé car je ne voulais pas perdre ma maîtresse et tout ce qu’elle m’apportait.
Elle était de plus en plus souvent fourrée à la maison au plus grand plaisir d’Anja qui, avant, ne rencontrait personne.
A cette époque, je finissais la rénovation de la maison. Mais, plus les deux filles se fréquentaient, plus je me sentais gêné.
De plus, Caroline devenait de plus en plus entreprenante, exigeant de moi que je me libère souvent. A force, j’en étais arrivé à ne plus avoir envie de poursuivre ma relation avec Caroline.
Etait-ce le fait qu’elle s’immisçait dans notre couple ou me sentais-je de plus en plus coupable vis-à-vis de Anja ?
A moins que ce soit le fait que Caroline me passait des mains lorsque ma femme se tenait dans la pièce d’à côté !
Cela devenait dangereux.
Je l’ignore, mais un jour, j’ai fini par oser lui annoncer que je souhaitais mettre un terme à nos relations.
Oufff ! J’en ai pris pour mon grade et la belle n’a pas du tout apprécié, mais alors PAS DU TOUT !!!
Dans un autre contexte, nous nous serions séparés normalement mais là, il en allait autrement car elle était notre voisine et avait tissé des liens d’amitié avec ma femme.
Comment expliquer à cette dernière qu’il fallait qu’elle l’évite ?!
Quand, peu de temps après, Caroline revint à la charge, j’insistais fermement pour que nous en restions là. J’ajoutais qu’il serait sans doute préférable qu’elle espace significativement ses visites à ma femme, voire déménage.
Sa colère, à ce moment là, fût des plus froides et elle me prévint : pas question de lâcher Anja à cause de moi, ni de déménager !
Si je l’y obligeais, elle se verrait contrainte d’expliquer le pourquoi à mon épouse et devrait tout lui raconter sur nous. Mon attitude lui parût sans doute ironique car elle ajouta avant de me quitter que, de toutes façons, j’allais regretter un jour, ma trahison…
Je pris cela comme un chantage stérile, balancé sur un moment de colère.
D’ailleurs, les jours suivants, je la revis à la maison et elle se comportât comme si de rien n’était.
Le temps s’écoula et rien ne survint. Elle n’insistait plus et je finis pas oublier ses menaces futiles, proférées sur un instant de frustration.
Elle continuait à voir Anja mais je m’arrangeais pour l’éviter. Ma femme ne se doutait de rien car je trouvais toujours de bonnes raisons pour m’absenter.
Je ne m’en tirais pas trop mal…
… Un soir, Anja m’annonça que nous sortions. Caroline nous invitait à venir prendre un verre dans un club privé, tenu par un de ses amis.
Moi, je n’étais pas vraiment emballé à cette idée et je pensais que Anja réagirait comme moi, vu son peu d’attirance pour ce genre d’endroits. Son enthousiasme me surprit totalement.
Ma femme mit un Jean’s, comme d’habitude…
Quand nous avons rejoint Caroline dans le club, celle-ci ne manqua pas de me balancer que j’étais un vrai radin pour ne pas offrir à ma femme des fringues autres que ce style, un peu plus sexy.
Lui répondre que ce n’était pas moi le fautif, n’aurait servi rien. Profitant de son avantage, mon ex maîtresse proposa alors à Anja, de l’emmener faire les magasins. Elle lui choisirait quelques tenues et, au besoin, les lui offrirait puisque j’avais des oursins dans les poches !
Ma femme était si heureuse que je n’ai rien osé dire (comme d’habitude…).
A bout de quelques minutes, les deux filles disparurent, me plantant devant le bar. Je me suis donc commandé un verre en attendant qu’elles refassent surface.
J’étais en train de siroter tranquillement quand j’aperçus Caroline en train de discuter avec une nana âgée d’environ 30 ans. En l’observant, la première chose qui me choqua, ce n’était pas que cette nana soit noire, quoique plutôt métissée, mais que son crâne soit quasiment rasé !
Quand Caroline m’aperçut, elle s’approcha vers moi en sa compagnie. J’ai réalisé alors, que cette fille avait un sacré look accrocheur et que cela lui allait super bien. Alors qu’elle me présenta son amie, j’essayais de l'examiner discrètement.
Cette jeune femme, plus grande que moi, avait de la classe, elle faisait racée.
Pourtant, malgré son sourire éclatant, il y avait comme de la froideur dans ses yeux, un regard étrange. J’avais l’impression qu’elle me détaillait comme si j’avais été un papillon épinglé sur un bouchon de liège !
- « Bruno, je te présente mon amie Maty ».
Merde, cette nana était une vraie liane avec des seins en obus et un cul, comme seules les Blacks peuvent en avoir !
La mater ? Cela devait se voir comme mon nez au milieu du visage, car je me rendais compte que Caroline se foutait de ma gueule. Pas possible, je devais baver !
- « Ne cherche pas Anja, elle danse». La voix de Caroline m’extirpa de mes pensées lubriques.
- « Je te plais comme ça ? Elle est sexy ma robe, non ?! ». Oui ! Oui ! Elle l’était comme à son habitude mais je n’allais pas tomber dans le piège.
Je confirmais, de peur de gâcher la soirée. Mais je me suis quand même tenu à l’écart de mon ex-maîtresse.
- « Viens, on va s’asseoir, prends ton verre ». Je vis, à regret, la grande Black nous quitter.
Elle m’entraîna vers une alcôve peu éclairée. Prudent, je m’installai dans un fauteuil près du divan où elle s’était assise. Nous bavardâmes jusqu’à ce que Anja n’apparaisse, accompagnée de deux nanas et d’un type.
Elle semblait gaie mais en même temps embarrassée.
Je compris immédiatement pourquoi : le mec, à côté d’elle, n’arrêtait pas de mater ses seins pourtant dissimulés sous son chemisier.
Hélas pour ma petite chérie, ses mamelons pointaient comme à leur habitude (en perpétuelle érection, ce trait physique m’avait fait, dès le début de notre rencontre, grande impression…), d’où les regards à peine cachés du mec à côté d’elle.
Ma femme a toujours été complexée par sa forte poitrine et par ses gros tétons qui pointent fièrement sous ses vêtements, même lorsqu’elle n’est pas excitée.
J’ai beau lui dire que ses seins sont superbement fermes, elle ne me croit pas.
C’est au cours de cette soirée que les choses ont commencé à se gâter pour moi.
Alors que nous prenions un verre, la copine Black de Caroline vint nous rejoindre en compagnie d’une nana vaguement rousse, prénommée Manuelle). La fille avait dû tâter de la dive bouteille car elle était passablement éméchée.
Alors que tout ce beau monde discutait, et malgré mon peu d’enthousiasme, la Noire me poussa littéralement dans les bras de la fille. Celle-ci me tira quasiment de force vers la piste afin que je la fasse danser.
Cette nana devait apprécier ma maladresse (en grande partie due par le Scotch ingurgité…) car elle ne me lâcha pas de la soirée ! Dès que l’occasion se présentait, elle me relançait. Après un ou deux refus, je me voyais contraint d’accepter. Il faut dire que Anja ne se privait pas pour aller danser ! Il semblait qu’elle avait décidé de rattraper le temps perdu…
Le pire ?
Plus la dite soirée avançait, plus la fille m’engluait avec une nette propension, sans doute à cause de son ivresse, aux câlins.
Alors que nous dansions un slow, l’autre folle se mit à me bécoter le cou (à mon corps défendant) ! Il faut dire que j’étais presque aussi naze qu’elle…!
Evidemment, Anja surprit la scène et prit pour argent comptant ce qu’elle vit ; surtout que l’ivrogne réitéra ses ‘’agressions’’ à mon rencontre. Je ne pouvais tout de même pas faire un scandale et balancer une pêche à l’autre pocharde !
Le regard que me lança ma chérie, fût des plus éloquents.
Le pire, c’est que Caroline semblait hilare.
Mon tour de piste terminé, je fus donc puni et restai assis dans mon fauteuil pendant que les filles allaient danser.
Alors, j’ai continué à picoler. Beaucoup trop, assurément !
Je ne me souviens plus combien j’ai bu de verres… Mais à un moment, j’ai dû m’absenter pour aller, la démarche hésitante, aux toilettes.
J’avais à peine franchi la porte des WC que l’autre folle entra derrière moi.
Pourquoi n’ai-je pas foutue cette rousse décolorée, dehors ? Je l’ignore encore...
Tout comme j’ignore pourquoi je l’ai laissée nous enfermer dans les chiottes et surtout, pourquoi je me suis laissé aller à la baiser dans cet endroit sordide.
Ce fût vite fait, mal fait, mais quand je suis revenu dans la salle, l’autre s’accrochant obstinément à mon bras, la première chose que je croisai, furent les yeux furibonds de ma femme, posés sur nous.
Dieu merci, l’autre s’est rapidement écroulée à côté de moi comme une souche, sur son fauteuil !
Le reste de la soirée, je l’ai passée seul !
Les deux filles bavardaient comme des pies, allaient danser et revenaient picoler leurs verres.
Par contre, le regard noir de colère, Anja ne m’adressa plus un mot jusqu’à l’engueulade qu’elle m’offrit plus tard.
Car une fois à la maison, j’eus à subir une scène de ménage (une grande première sur ce thème) d’anthologie !
J’avais beau essayer de lui dire que je ne connaissais pas cette rousse, elle n’en crut rien. Faut dire que…
La dispute dégénéra en petites vacheries échangées, mises au point et confidences acerbes. Il en ressortit de tout cela des aveux réels et d’autres tronqués par les mensonges.
Bref, un méli-mélo qui m’amena à une situation abracadabrante.
Alors que ma femme me reprochait de l’avoir volontairement isolée dans ce coin perdu (la mauvaise foi à ce niveau, c’est de l’Art !), elle qui était jeune et s’ennuyait à mourir ; je ne trouvai pour toute réponse à ses griefs que :
« Merde ! Tu fais chier ! T’es trop nulle. T’as qu’à jardiner si tu t’emmerdes ! ».
Elle se referma aussitôt comme une huître et il n’y eut pas de réconciliation sur l’oreiller.
Les jours suivants, plus de dispute mais elle me faisait la gueule sauf quand Caroline venait à la maison. Mais dans ces moments là, moi je préférais m’évanouir dans les dunes près de chez nous.
Dès que mon ex maîtresse lui proposait d’aller en ville, elle sautait sur l’occasion.
Quant aux soirées (je ne parle pas des nuits…), elles étaient catastrophiques et mortelles.
Il faut dire qu’à ce moment-là, il semblait que ma brève étreinte dans les chiottes avec l’autre ivrogne, avait laissé des traces…
La belle m’avait peut être refilé une merde, bénigne certes, mais qui m’empêchait d’avoir des rapports sexuels avec Anja !!
C’est là où ça se gâta, car je ne pouvais pas expliquer à ma femme, la raison de mon abstinence. Aussi, étais-je soudain devenu très fatigué…
Mon docteur, m’ayant prévenu que j’avais dû attraper ça dans des toilettes publiques (le brave homme ne mettait même pas en doute ma fidélité…), m’avait mis en garde : je devais suivre le traitement et, pas question de sexe, à moins de vouloir refiler les champignons à ma femme… Et alors là….
J’en étais venu à traîner le soir autant que possible au bureau, afin de ne pas rentrer trop tôt et affronter le regard suspicieux de Anja, qui, elle, ignorait mes ‘’malheurs’’.
Mais vu mon état d’abstinence et les rapports houleux que j’avais avec mon épouse, je fermais ma gueule…
Plus tard, afin d’amadouer Anja, je décidais de me montrer plus agréable avec Caroline.
Ce stratagème eut l’air de fonctionner sauf que mon ex-maîtresse interpréta cela pour argent comptant.
Un samedi après-midi, alors que celle-ci m’avait entraîné derrière la maison pour vérifier un pneu soi-disant dégonflé de sa voiture, elle voulut s’accrocher à mon cou pour m’embrasser. Le problème, c’est que j’avais un peu trop picolé et qu’en voulant la repousser, elle se retrouva le cul par terre !!!
En d’autres circonstances, nous nous serions marrés, mais là… non seulement je venais de la rejeter mais en plus, elle perdait la face.
Elle n’a pas hurlé ; elle s’est relevée lentement puis, en me fixant de ses yeux noirs et m’a lancé d’une voix froide : « Ce que tu viens de faire là, Bruno… Tu vas le regretter amèrement. Je vais te le faire payer cher, très cher. Mais ce sera entre toi et moi. Pour Anja, on reste amis ».
Sans doute Caroline n’aurait-elle pas dû se montrer ‘’envahissante’’ envers moi ?
Sans doute n’aurais-je pas dû, une fois qu’elle eût proféré ses menaces, l’envoyer chier en lui assénant que de toutes façons, elle ne me faisait plus bander ?
Oui, sans doute… Mais cela, je l’ignorais.
Elle est repartie vers la maison.
Autant que cela puisse paraître bizarre, Caroline a si bien donné le change que ma femme ne s’est rendue compte de rien, ni cette journée, ni après.
Les jours passaient et Anja m’en voulait toujours ; elle était persuadée que je la trompais avec l’autre pocharde, histoire d’aller me soulager ailleurs. La preuve, je ne voulais plus lui faire l’amour (Evidemment, mais comment lui dire que j’avais été plombé et que mon traitement venait à peine de se terminer! Elle choisissait mal son moment…).
Bref, ce n’était pas la parfaite harmonie à la maison.
Et puis un jour, énième dispute avec Anja.
Furieux, je lui balançais que, par bonheur, ma patronne m’envoyait en déplacement plusieurs jours. Ainsi, je n’aurai pas à supporter sa mauvaise humeur.
Elle me rétorqua, froidement que c’était sûrement pour aller baiser la pute de l’autre fois.
Excédé, je claquais la porte en lançant un : ‘’C’est ça, t’as raison !’’.
Dix minutes après, je rentrai en me reprochant d’être aussi con. Dire ce genre de conneries alors que je devais m’absenter le lendemain… C’était tout moi !
Je tentai de renouer le dialogue mais quand le matin, je quittai la maison, elle ne m’adressa pas un mot.
Dans son regard, il y avait comme des poignards…
… Quand je suis arrivé à l’auberge que ma patronne avait réservé pour moi, j’avais changé d’humeur : finis les remords, j’en voulais terriblement à ma femme de me prendre ainsi la tête.
En plus, j’avais été obligé de louer une voiture à la gare ; ma patronne ayant eu l’idée saugrenue de me faire coucher en pleine cambrousse au lieu de me prendre un hôtel en ville. Si je dois reconnaître que l’auberge était très sympa, ce n’était guère pratique et il n’y avait rien à faire dans ce bled, le soir.
Après ma première journée, je n’avais d’autre choix que d’aller dîner dans le restaurant de l’auberge. Si le décor était plaisant, l’ambiance était à mourir. Dans la salle, il y avait 2 autres pauvres types comme moi, sans doute en déplacement et un couple de retraités.
Le garçon avait l’air de se faire chier, heureusement la bouffe était bonne.
Seule note sympathique : l’entrée dans le restaurant, d’une superbe rousse qui s’installa en face de ma table.
Dès qu’elle s’assit, je me surpris à sourire en me faisant la réflexion suivante : ‘’au moins celle-là, elle est à jeun !’’.
C’est vrai qu’elle me faisait penser à cette … (me souvenais même plus de son nom, mais du reste, si !...).
Pendant tout le repas, silencieux, nos regards se sont croisés, mais sans plus.
Je dois tout de même avouer que j’étais fasciné par la couleur bleue de ses yeux. Moi qui étais persuadé que toutes les rousses avaient les yeux verts…
Le lendemain, je suis partie de bonne heure et ne suis rentré que vers 22 heures. En jetant un coup d’œil dans la salle, je vis qu’il n’y avait que les deux types qui terminaient leur repas.
Ayant déposé mes affaires et alors que je demandais à la réception si je pouvais dîner, je vis entrer la belle rousse aux yeux bleus dans l’auberge.
Pendant ce temps-là, le patron n’annonçait que le restaurant ne servait plus. Je ne fus pas le seul à être dépité car la jeune femme qui attendait derrière moi, espérait, elle aussi, se restaurer.
Tu parles d’un bled, me disais-je en montant l’escalier pour regagner ma chambre, le ventre vide.
- « Excusez mon audace, Monsieur, mais… si nous allions dîner en ville ? ».
Je me retournais étonné : ‘’Pardon ?’’.
- « Heu... Oui, je n’ai rien mangé depuis ce matin et je meurs de faim. Mais je n’ai pas envie d’y aller seule et de me faire importuner… » : Précisa la nana rousse.
Devant mon mutisme, elle ajouta précipitamment : « Oh n’allez rien croire, Monsieur, mais…Heu… ma voiture est dans la cours. Non, excusez-moi, je suis confuse ! Je n’aurais pas dû ».
Elle avait l’air si mal à l’aise que je lui assurai qu’il n’y avait pas de problème. Moi aussi, j’étais affamé et j’acceptais donc son offre et sa voiture car j’étais à pied. Pour la remercier, je lui offrais de l’inviter.
- « Au fait, je me présente : Jeanne. Je vais me changer ! ».
Je n’ai même pas eu le temps de lui dire que ce n’était pas la peine qu’elle montait quatre à quatre les marches. Sans doute avait-elle peur que je revienne sur ma décision….
Il ne faut jamais laisser les femmes se préparer…
Une demie heure plus tard, elle réapparut enfin !
C’est vrai que cela valait la peine d’attendre. Sa robe courte, vert amande, se mariait parfaitement à ses cheveux longs roux. Elle s’était mise sur son 31, mais pourquoi porter une robe de cocktail pour uniquement un dîner en ville ???
Je n’avais aucune intention d’aller faire la fête, je bossais le lendemain, moi !
Arrivés devant sa voiture, je lui fit la réflexion suivante : ‘’ Tiens, on est du même département !?’’.
Mieux, elle habitait à 80 kilomètres de chez moi. Quand je le lui appris, elle rit en disant que nous étions donc fait par nous rencontrer.
Le restaurant où elle m’emmena était sympa et typique. De plus, je ne connaissais pas la cuisine mexicaine, j’étais gâté ! L’un des serveurs était déguisé en gaucho et il portait deux étuis à révolvers. Dans l’un, il y avait une bouteille de Tequila et dans l’autre, une de Tonic.
C’est Jeanne, mon invitée, qui me fit découvrir la Tequila frappée ou Express. On verse de l’alcool puis le Tonic et le gars frappe le verre sur la table, en mettant la main dessus pour ne rien perdre. Il vous tend le verre et on l’avale cul sec.
C’est redoutable !!!
Jeanne devait y être habituée… Moi non, si bien qu’on avait à peine entamé les tortillas que j’étais déjà chargé !
Le repas s’est super bien déroulé et j’appris qu’elle avait perdu son job et qu’elle recherchait une travail, n’importe lequel car elle commençait à avoir des problèmes financiers. C’est pour cette raison qu’elle était de passage ici.
Elle était divorcée depuis 3 ans et heureuse de l’être apparemment… Quant à son âge ????
Heureusement, il n’y eut pas de flics au retour car la Jeanne, elle aurait été suspendue pour au moins mille ans !!!
Quant à moi, conduire ? Il valait mieux ne pas y penser…
Arrivés devant l’entrée de l’auberge, elle me crocha le bras et me retournant pour me montrer sa voiture dans la cour, elle me dit qu’une Porsche aurait été plus à sa place. Puis, me prenant par le cou, elle m’embrassa sur la joue, en pouffant.
Il a fallu, non seulement, que je l’aide à monter l’escalier de l’auberge, mais qu’en plus je plaque ma main sur sa bouche, pour que personne ne l’entende rire (et dire qu’elle tenait ses chaussures à la main, pour ne pas faire de bruit…).
Je l’aidai à ouvrir sa porte et elle disparut dans sa chambre en m’envoyant un baiser de la main. Alors que j’ouvrais ma porte, je l’entendais encore rire !!!
Mais bon, je n’étais pas un meilleur état…
…Je venais à peine de sortir de la douche et d’enfiler le peignoir de bain fourni par l’auberge qu’on gratta à ma porte.
Grognon à l’idée qu’on vienne me déranger maintenant, j’entrouvrais la porte, bien décidé à éconduire l’enquiquineur.
Je n’eus même pas le temps de ronchonner car, à peine entrebâillée, ma porte fût repoussée et je vis Jeanne se glisser dans ma chambre, tenant dans la main un sac plastique qui tintait.
- « Vite, ferme la porte, on va me voir » : M’annonça-t-elle, morte de rire.
J’allais protester quand elle se jeta sur mon lit et tendant son sac, tel un trophée : « Regarde ce que j’ai trouvé dans le frigo ; on ne vas pas laisser ça, non ?!! ».
(Puisqu’elle me tutoyait…) :’’ Non mais t’as vu l’heure ?!’’.
- « On s’en fout ! Tu ne vas pas jouer les rabat-joie !? » : Se contenta-elle de me répondre, en ouvrant une mignonnette. Vas chercher un verre et des glaçons ! ».
J’allais dans le mini bar et pris ce qu’elle me réclamait (Un verre et je la vire, me promis-je…).
Mon invitée involontaire versa deux exemplaires de Gin dans chacun des verres et ajouta les glaçons.
- « Allez, viens t’asseoir, là, compagnon d’infortune » : Me fit-elle en tapotant le drap. (Infortune ? plutôt de beuverie…)
Je m’installai sur le lit, dos au mur contre mon oreiller (J’en prends un et je la raccompagne…).
Dix minis bouteilles traînaient sur le lit et elle n’était toujours pas partie !
Il n’y avait plus de glaçon depuis longtemps, mon frigo avait été violé et on s’enfilait maintenant notre verre commun, sec !
Ma résistance s’était effilochée au fil des ‘’à la santé de…’’.
Tout en me racontant sa dernière séparation, elle avait fini par se pelotonner contre moi. D’autorité, elle avait placé mon bras autour de son cou.
Je l’entendais me parler sans vraiment écouter ce qu’elle me disait ; cela faisait longtemps que j’avais perdu le fil de son histoire.
Je jouais avec le cordon de mon peignoir tout en regardant ses cuisses découvertes, car à force de gesticuler, sa robe avait fini par remonter jusqu’à la limite de sa petite culotte noire.
Apparemment, elle s’en fichait, comme elle ne prêtait aucune attention à la bretelle de sa robe qui avait glissée sur son bras. De temps en temps, j’osais jeter un œil sur la naissance de son sein droit (juste pour regarder, me disais-je…).
- « Y a plus rien à boire ? » : Quémanda-t-elle soudain.
Si, mais il valait mieux arrêter…
- « Bon tant pis. Allez, je reste un peu et je te laisse » : Assura-t-elle, d’un voix pâteuse.
Un instants plus tard, elle me dit : « Tu devrais t’étendre un peu, sinon tu vas avoir un torticolis ». Je ne me fis pas prier car je commençais à ressentir une douleur dans le dos.
Dès que je fus allongé à côté d’elle, Jeanne se lova contre moi et nicha sa tête contre mon torse.
Instinctivement, je posai ma main sur sa chevelure rousse, joliment ondulée et comme je le faisais pour Anja ; je me mis à jouer avec ses mèches de cheveux.
Nous restâmes ainsi quelques minutes, puis soudain je sentis une fraîcheur sur le haut de ma cuisse. Intrigué, je baissai les yeux et découvris qu’un pan de ma sortie de bain avait glissé de côté, découvrant le haut de ma cuisse.
Dieu merci, ma queue était cachée par l’autre pan. Sinon, bonjour la honte.
Alors que j’allais discrètement le remonter, j’interceptais du regard, le mouvement de la main droite de ma chère voisine rousse. Quand la paume se mit à se mouvoir délicatement sur ma cuisse, je ne pus m’empêcher de frémir.
Je ne pouvais rester longtemps insensible à cette main qui remontait peu à peu jusqu’à se faufiler sous le tissu éponge.
J’entendis le souffle de Jeanne s’accélérer.
Dès que ses doigts se posèrent sur mon sexe, je ne pus réprimer un gémissement. Je crus entendre un ‘’Huummm’’ de satisfaction.
Elle commença à jouer lentement avec mes bourses, puis remonta sur ma verge. Je faisais tout pour ne pas laisser échapper le moindre son, mais les mouvements saccadés de ma queue ‘’parlaient’’ pour moi.
Elle me branla posément, sans précipitation, pendant de longues minutes. Béat, je me laissais faire…
Le silence n’était rompu que par nos deux respirations.
Quand Jeanne avança lentement sa tête, je sentis aussitôt son souffle chaud sur mon sexe. Elle caressa la base de ma queue, puis ses lèvres se posèrent sur mon gland humide.
Avec beaucoup de douceur, sa langue parcourut mon gland puis, sur toute la longueur de ma verge.
Délicieusement, elle s’appliquait à lécher le contour de ma queue.
Alors, remontant vers le haut, elle engouffra dans sa bouche chaude, une grande partie de ma bite et commença un lent mouvement de va-et-vient dessus.
Je sentais ses lèvres qui, comme un étau de chaleur, glissaient sur ma tige en feu.
C’était divin !!!
Cela dura au moins dix minutes pendant lesquelles je ne pensai à rien d’autre que mon plaisir. Savamment, elle alternait la vitesse de ses lèvres.
Mais au bout d’un moment, elle dut sentir que je ne pourrai plus tenir longtemps, car elle reprit sa place à côté de moi.
Quand quelques instants plus tard elle se leva, je crus qu’elle s’en allait ; mais non, je la vis partir vers la salle de bain pour réapparaître nue, quelques secondes plus tard.
Elle m’adressa un large sourire, éteignit la lampe de chevet et se coucha près de moi.
La lumière du réverbère s’infiltrant par la fenêtre, jouait avec ses courbes.
Tant pis, c’était trop tard pour avoir des remords, je me penchai vers elle et je me mis à caresser ses cuisses : elles étaient fermes et douces.
Mes effleurements lui firent écarter un peu plus les jambes et c’est sans peine que je pus glisser ma main entre ses cuisses et la poser sur sa chatte, déjà humide, qui s’ouvrit sous mes doigts.
Je la branlai lentement pendant un instant, alors que ma bouche se penchait pour butiner les pointes de ses seins.
Puis mes lèvres glissèrent peu à peu vers son ventre ; quand elles se posèrent entre ses cuisses, Jeanne se cabra en avant, comme pour aller à la rencontre de ma bouche.
Avec douceur, je faisais glisser ma langue dans sa fente, puis remontais sur son clitoris.
Dès que je l’ai pris entre mes lèvres, Jeanne a gémi fortement, mais ces gémissements se sont vite transformés en plainte, quand ma langue s’est mise à branler et à faire rouler son petit bouton. Elle poussait des petits cris, tout en tenant ma tête contre elle et en ouvrant de plus en plus les cuisses.
Pendant un long moment, grisé par ses gémissements, je n’ai pensé qu’à son plaisir, tétant, suçant, embrassant sa chatte, son ventre, ses cuisses.
Jusqu’au moment où je l’ai senti jouir bruyamment….
J’ai repris alors ma place à côté d’elle, attendant qu’elle reprenne sa respiration.
Quand, plus tard, j’ai voulu la pénétrer, elle m’a répondu en souriant : « Désolé, jamais la première fois ! ».
Cela m’a étonné, mais bon, je me promettais en silence, de me rattraper la nuit suivante. Et là, elle ne pourrait plus me balancer cette excuse…
Nous avons dormi ensemble, trop crever et passablement ‘’chargés’’ pour bouger.
Le lendemain matin, Jeanne s’est échappée discrètement de ma chambre mais nous avons pris, ensemble, le petit déjeuner.
C’est elle qui m’a proposé de me conduire à mon rendez-vous. En sortant de l’auberge, alors que je me tenais près de la portière, elle l’ouvrit galamment non sans me passer une main au cul en riant !
Le midi, nous avions convenu de déjeuner ensemble.
Rendez-vous pris devant le resto, j’eus l’agréable surprise d’être accueilli par un baiser fougueux. Pendant que nos langues s’emmêlaient, je voyais les regards envieux des mecs attablés à la terrasse (Heureusement que j’étais loin de chez moi !...).
C’est sans doute à cause des regards larmoyants de ces types que ma belle rousse a tant insisté pour que nous mangions en terrasse.
Installés côté trottoir, j’avais du mal à porter la fourchette à la bouche, tant ma voisine s’occupait de celle-ci.
Jeanne n’arrêtait pas de m’embrasser, si bien que je dus la sermonner : j’avais des rendez-vous l’après-midi et ceux-là, n’étaient pas galants !!!
Alors que nous finissions nos cafés et en attendant que le garçon arrive avec l’addition, je réfléchissais.
Je ressentais comme un goût d’inachevé, aussi je profitais de l’ambiance sur cette terrasse où nous étions si bien, pour échanger nos numéros de téléphone portables. Je notai le sien alors qu’elle me précisait que si j’entendais parler d’un job, il fallait absolument que je l’appelle.
J’étais si content que spontanément, je lui dis que je connaissais quelqu’un qui recherchait parfois des modèles à photographier.
Alors que, comme un imbécile, je donnais à Jeanne le numéro de Caroline, je pensais aussitôt qu’il fallait que je la prévienne d’être méfiante avec celle-ci. Mais l’autre était si heureuse d’avoir enfin une piste qu’elle ne me laissa pas le temps de lui expliquer.
Ayant empoché le numéro de portable de mon ex maîtresse, elle déposa sur mes lèvres un rapide baiser et me quitta précipitamment.
(Je me promis de l’appeler dès que possible et d’achever ce que nous avions commencé…).
J’avais abandonné tout prudence mais j’étais sûr que cette jolie rousse n’était pas du même acabit que Caroline. De plus, elle habitait assez loin, pour ne pas me causer d’ennui. Et puis, je ne lui avais pas donné mon adresse (mais elle ne m’avait rien demandé, non plus !).
Quand je suis rentré le soir à l’auberge, je suis allé directement à sa chambre. J’ai frappé mais elle n’était pas encore arrivée.
J’ai attendu jusqu’à 21 h 30. Personne.
Descendu à la réception, je me suis enquis de sa personne mais, à mon grand étonnement, le gardien de nuit m’a dit qu’elle avait rendu sa clé dans l’après-midi.
Ah bon ? Elle avait dû avoir une urgence mais vu l’heure, je n’allais pas l’appeler.
Le lendemain matin, vers 10 heures, j’ai composé son numéro de portable, résultat : numéro non attribué !
J’ai essayé plusieurs fois, croyant que je ne tapais pas correctement mais message identique à chaque fois !!
La belle s’était échappée sans laisser d’adresse et moi, comme un con, je m’étais planté en écrivant son numéro.
C’était tout moi, ça ! Pour une fois que …..
Le lendemain midi, j’étais sur le chemin du retour.
Pendant toute la durée passée dans le train, je n’ai pu m’empêcher de penser avec regrets à ma jolie rousse aux yeux bleus.
Le temps passait et je pensais de temps en temps à Jeanne, avec regrets.
Mais cet intermède charmant fut de courte durée car le lundi soir suivant, alors que Anja de faire les courses en ville, je vis qu’elle faisait la gueule.
Pourquoi ?
Mais je ne voulais pas faire de vagues car je devais lui annoncer que je partais 4 jours en déplacement.
Aussi, au cours du repas, une fois la mauvaise nouvelle annoncée, l’humeur de Anja empira.
J’en avais vraiment marre qu’elle me prenne la tête pour un oui ou pour un non Aussi je le lui dis, ajoutant que, par bonheur, devant partir en déplacement plusieurs jours, cela me ferait des vacances.
Une fois encore, elle me reprocha de la tromper. Elle ne me croyait pas et était sure que j’allais rejoindre ma
prétendue maîtresse.
Je quittais la table et montais préparer ma valise.
Quand elle entra dans notre chambre, je fis semblant de dormir.
Le lendemain matin, cerise sur le gâteau, je fus obligé d’appeler un taxi pour me conduire à la gare. Ma voiture refusant obstinément de démarrer, je la laissai dans le garage.
… Après mes visites aux clients, je rentrai à l’hôtel que j’avais choisi moi-même !!!
La première chose que je fis ? Téléphoner à Anja.
Conversation brève et ton sec au téléphone. C’est tout juste si elle ne me raccrocha pas au nez !
Même chose le lendemain midi. Pourquoi cette humeur de chien ? Qu’avais-je fait encore ?
Je me dis qu’il fallait que je fasse quelque chose ! Cela ne pouvait plus durer.
La honte au ventre, je me décidai à téléphoner à Caroline (dieu qu’il m’en coûta !).
Péniblement, je lui expliquai ce qui se passait entre ma femme et moi (à qui d’autre pouvais-je m’adresser…?!).
Je fus très surpris par son ton mesuré, dépourvu de colère après ce que nous nous étions dit dans la cours, la dernière fois.
J’avais beau chercher, je ne décelai aucun sarcasme dans sa voix. Au contraire, j’avais l’impression qu’elle souhaitait vraiment nous aider ou plutôt aider Anja.
Alors, oubliant notre altercation, je m’épanchai comme une éponge… lui expliquant comment je m’inquiétais des réactions et des sautes d’humeur de ma femme.
Caroline finit par me proposer de passer la voir, histoire d’essayer d’arranger les choses.
Elle me rassura en me disant que notre différent était une chose ; mes problèmes conjugaux, une autre.
Et puis, comme elle avait beaucoup d’amitié pour Anja, elle allait nous aider.
Elle me proposa de l’emmener dîner au restaurant le soir même, histoire de la raisonner.
Le lendemain matin, j’appelais Caroline pour avoir des nouvelles mais elle m’apprit qu’elle n’avait pas pu se libérer la veille.
Merde ! Il fallait que je réagisse rapidement. Je ne pouvais pas laisser cette situation pourrir. Je devais me rattraper car j’aimais trop ma femme pour la perdre à cause de ce genre de disputes.
Tant pis, je décidai d’écourter mon déplacement et de partir en fin de journée. Je prévoyais d’arriver à la maison vers 21h00. Je ne préviendrai pas Anja, histoire de lui faire une surprise mais avant de prendre le train, je m’arrêtai dans une bijouterie et achetai un petit bracelet en or, histoire de me faire pardonner (et de ne pas arriver les mains vides…).
… Il était 22 heures quand le taxi me déposa au bout du chemin.
Alors que je remontais à pied vers la maison, je m’étonnai qu’aucune lumière n’éclaire le rez-de-chaussée.
Tiens, personne ? La maison semblait vide, à moins que ma belle ne dorme.
Le bracelet devrait lui faire plaisir.
Une fois à l’intérieur, la maison était déserte, à l’évidence. Dans notre chambre, des vêtements de Anja traînaient sur une chaise et le lit n’avait pas été fait.
Pendant une demie heure, je tournai en rond. Caroline avait certainement dû l’emmener au restaurant.
L’attente me semblait longue, il fallait que je m’occupe l’esprit.
Ne sachant quoi faire, il me vint à l’idée de jeter un œil sur les remises de derrière, histoire de faire passer le temps.
Je me changeai rapidement et rangeai mes fringues dans ma penderie. Un vieux Jean et un pull feraient l’affaire !
Je sortis de la maison en prenant soin de fermer les lumières et la porte d’entrée, on ne sait jamais…
Munis d’une lampe torche, je contournai la maison et grimpai l’escalier.
J’ignore combien de temps je passai à chiner dans la remise qui jouxte notre chambre, mais brusquement, je fus surpris par des bruits sourds.
Un frisson me prit : des voleurs ?
Guère rassuré, j’éteignis immédiatement ma lampe torche (courageux, mais pas téméraire… !).
Soudain, de la lumière filtra à travers les lattes de la vielle porte du placard qui me séparait de notre chambre.
Je jetai un coup d’oeil. La porte de notre chambre étant restée ouverte, je vis que l’éclairage du couloir était allumé.
Par curiosité, j’approchai mes yeux entre les lattes de la porte.
Des voix montaient dans l’escalier. Je reconnus celle de Caroline.
Ainsi, elle avait bien emmené ma femme, dîner au restaurant, comme promis.
Alors que j’apercevais des ombres, j’entendis le timbre de Caroline. Elle semblait se moquer de Anja : « Ca ne va pas, jeune fille ? On a un peu abusé, ce soir… ».
Juste à ce moment là, je la vis, à travers les lattes de la cloison, entrer dans notre chambre, soutenant Anja par la taille.
« Heureusement que ton mari ne te voit pas dans cet état… ».
- ‘’Je m’en fous !’’ : répondit rageusement ma chère épouse d’une voix pâteuse.
A la voir tituber légèrement, sûr qu’elle n’avait pas sucé que de la glace !! Et aimable, en plus !
- « T’as trop picolé, ma puce ! ».
- ‘’Non ! Que tu crois ! D’ailleurs, je vais nous ouvrir une de ses bouteilles de Champagne, ça lui apprendra à ce salaud ! Tu sais, il me trompe ! Si ça se trouve, il doit être en train de baiser sa pouffiasse !’ ’ : Rétorqua Anja.
(Houlà, mes histoires n’avaient pas l’air de s’arranger. Elle était encore furax. En plus, question vocabulaire, elle faisait des progrès…).
Caroline n’eut pas le temps de lui répondre que déjà, Anja avait disparu. Elle remonta peu après et annonça : ‘’Merde, y a plus de Champagne !’’.
- « T’inquiètes, ma puce, si tu le permets, je descends voir si on peut boire autre chose ».
(Mais c’est qu’elle se prenait pour la maîtresse de maison, celle-là !!!)
Au moment où elle sortait de la chambre, Caroline demanda à Anja : « Au fait, ça ne te gêne pas si je dors ici ? Il est tard et je n’ai pas envie de me taper des kilomètres ? En plus, l’alcool… ».
Ma femme acquiesça de la tête.
Avant de passer la porte, mon ex conseilla à ma femme de se passer de l’eau sur le visage.
Alors que Caroline disparaissait, je vis Anja entrer dans le cabinet de toilette de notre chambre.
Quelques minutes après, mon ex remonta avec une (de mes) bouteille de Scotch, deux verres et une canette de Coca.
Pendant que ma femme était en train de faire ses ablutions, elle remplit les verres.
Question proportions, elle n’y connaissait rien ! Il y a beaucoup trop d’alcool et pas assez de Coca pour que le Cuba Libre soit parfait. C’était bien son style, toujours dans la démesure !
Ceci étant fait, elle se décida à retirer son trois-quarts.
Putain ! Elle était vraiment trop !
Comment faisait-elle pour toujours être aussi chaude ?!!
Même une simple robe en Jean sur elle, la rendait sexy. La fermeture Eclair qui la fermait de haut en bas y était pour beaucoup, surtout qu’elle avait descendu le Zip, juste ce qu’il faut sur sa poitrine.
- « Bah, qu’est-ce que tu fabriques, ma puce ? ». Caroline entra dans le cabinet de toilette.
Je l’entendis soudain dire : « Mais qu’est-ce que tu as fait ? Tu as plein d’eau partout ! Ahhh là là ! Attends, ne bouges pas, je vais te chercher un change ».
Que se passait-il ?
Je suivis Caroline des yeux alors qu’elle se dirigeait vers la penderie de Anja.
(J’avais raison, elle était chez elle !)
Elle farfouilla dans les fringues de mon épouse et revint avec une pochette en papier.
Les minutes s’égrenaient et j’en vins à me demander ce que je foutais là comme un con ! (Je ferais mieux de rentrer, après tout, j’étais chez moi !).
Mes interrogations furent interrompues brusquement par l’apparition de Caroline qui entra en tenant Anja par la main.
- « Alors toi, t’en rates pas une ! Remarque, c’était l’occasion ou jamais sinon tu n’aurais jamais osé porter cette jolie petite chose que je t’ai offerte l’autre jour. Ton mari aimerait sûrement ».
- ‘’ J’en ai rien à foutre de lui !’’.
(Merci pour ‘’lui’’ !)
C’était quoi, ça ?!!
Bah, ça c’était nouveau ! Une nuisette ?!
En général, c’était soit pyjama, soit chemise de nuit façon grand’mère…
Et puis, de quoi se mêlait Caroline ?! Ce n’était pas à elle d’acheter ce genre de chose !
Le moment de surprise passé, je ne pus qu’admirer ma chère femme. C’est comme si je la découvrais.
Ce qui me fait chier, c’est que cela venait de mon ex. C’était un comble !
Jamais je n’avais vu Anja aller se coucher ainsi vêtue !
Comment aurais-je pu imaginer qu’un jour, je la verrai porter ce genre de nuisette noire, quasiment transparente, qui lui arrivait à mi-cuisses ?!
Malgré la distance qui nous séparait, je pouvais deviner sa petite culotte, en dessous du fin tissu en voile. Que dis-je, pas une culotte comme d’habitude, oh non ; mais un de ces strings comme en portait Caroline.
Bout de tissu qui ne cachait pratiquement rien…
Ca aussi, c’était nouveau !!
Je restai bouche bée !
Mon cœur s’emballa. Comme elle était belle ! Comme je l’aimais !
Ah, si seulement elle avait mis ce genre de choses avant, je n’aurais jamais été tenté de coucher avec Caroline, ni avec…
Mouais… mais si je n’avais pas connu Caroline, jamais Anja n’aurait porté ce style de fanfreluche…
- « Tu sais que tu es mignonne avec ça ! J’ai bien fait de la choisir, j’étais sure qu’elle te mettrait en valeur. Ah, mais ma puce, arrête de remonter ces foutues bretelles, tes seins ne vont pas s’échapper !!! ».
Hé oui, son fameux complexe, encore et toujours.
Cacher ses seins et surtout que personne ne remarque ses mamelons proéminents !
C’était une vraie obsession chez elle, depuis que je la connaissais.
Combien de femmes auraient rêvé d’avoir, à l’état naturel, des tétons comme les siens : gros, durs et dressés comme des tétines.
Et bien la bécasse, cela la complexait !
- « Bon, bois ton verre pendant que je vais prendre une petite douche. ».
Alors que Caroline disparaissait dans le cabinet de toilette, j’observais ma femme en train de boire son verre quasiment d’une seule traite. Pour une soif, ceci en était une belle !
Debout dans notre chambre, uniquement vêtue de sa courte nuisette et de son minuscule string, elle paraissait ne pas savoir quelle attitude prendre. Elle se dandinait sur place.
Si Caroline la surprenait ainsi, elle se ferait assurément engueuler car elle continuait, sans doute inconsciemment, à remonter le haut du décolleté plongeant de sa nuisette. Un vrai tic !
Pendant ce temps là, j’entendais l’eau de la douche couler. Une voix dit soudain: « Sers-nous un dernier verre avant qu’on se couche !».
Anja s’exécuta mais elle n’était pas vraiment douée, non plus!
Quand mon ex-maîtresse sortit du cabinet de toilette, le corps enroulé dans une serviette de toilette, Anja était en train de l’attendre, debout près du lit.
- « Bah, tu ne t’es pas couchée ? » : dit Caroline en allant allumer la lampe de chevet et en s’allongeant sur le lit.
- « Allez, viens près de moi. Ah oui, n’oublie pas la bouteille et les verres. Il ne doit plus rester de Coca, non ? … Tant pis, on s’en passera, ma puce ».
Caroline tapotait le lit, invitant ma femme à l’y rejoindre.
Anja éteignit la lumière du couloir. La tête à l’envers, elle s’installa près de sa copine et but son verre en grimaçant.
Une dizaine de minutes se passèrent mais je n’arrivais pas à décoller mes yeux de la porte à claire-voie, au travers de laquelle je pouvais facilement les regarder, allongées en dessous de moi.
C’était dingue, je me tenais à quelques centimètres à peine d’elles et elles ne me remarquaient même pas !
Je retenais ma respiration de peur qu’elles ne l’entendent.
J’aurais eu l’air con si elles m’avaient surpris ainsi, en train de les espionner. Cela me faisait une drôle d’impression.
Sans dire un mot, elles descendaient ma bouteille de Scotch Le niveau baissait dangereusement.
Hé bah, elles allaient être propres demain, même si je savais que Caroline tenait très bien l’alcool. Non, je parlais de ma chère femme.
‘’Vite, faut que j’aille faire pipi !’’.
Anja sauta soudain du lit et disparut dans le cabinet de toilette.
Dès que la porte se referma, Caroline se leva aussi. Elle alla prendre son sac à main qu’elle avait posé sur la chaise et retourna s’allonger sur le lit.
Je la vis sortir son portable et composer un numéro.
Elle patienta quelques secondes et dit tout à coup, brièvement et à voix basse : « Dans 5 minutes !», puis elle rangea tout aussi soudainement son portable dans le sac à main qu’elle reposa par terre, à côté du lit.
J’étais intrigué. Quelle mouche venait donc de la piquer ?
Bruits de robinet qui coulait. La porte s’ouvrit et ma chérie apparut.
- « Allez, ma puce, viens ! ».
Anja retourna sur le lit…
… Leur discussion fût brusquement interrompue par le téléphone qui se mit à sonner dans le salon.
- ‘’Ahhhh ! C’est sûrement Bruno ! Il va m’entendre !!’’ : Ronchonna Anja.
Oh ! Oh ! Plus facile de s’allonger que de se mettre debout… Anja me semblait avoir les jambes lourdes et ce n’était pas à cause de la fatigue…
- ‘’Je vais lui répondre vite fait, tu vas voir. En plus, appeler à cette heure, il est dingue !’’
- « Allons, allons ! Sois sympa avec lui, ne t’énerve pas ! ». Mais ma femme ne me donna pas l’impression d’avoir entendu ce conseil. Elle descendit au salon.
Peu de temps après l’interruption de la sonnerie du téléphone, je perçus des éclats de voix venant du salon.
Quelques secondes plus tard, surpris, je vis Anja débouler dans la chambre, l’air furieuse.
‘’ Tu sais qui c’était ?!! Non ? C’est la salope de l’autre jour !! Ouais, la rousse ! Elle ose l’appeler ici ! Tu te rends compte ?! : Hurlait-elle. ‘’ Le salaud, il lui a même donner notre numéro de téléphone ! Je lui ai raccroché au nez à cette pute ! Oh, le salaud, le salaud, il va me le payer !’’.
Anja s’étouffait à moitié, folle de rage, des pleurs dans la voix.
Moi, je n’y comprenais plus rien.
Quelle folle ? Pas celle qui m’avait plombé ?? Je ne l’avais pas revue, d’ailleurs… Quant à Jeanne, elle ignorait même jusqu’à son existence !
- « Allons, calme-toi ! Qu’est-ce qu’elle voulait ?» : Questionna mon ex.
- ‘’ Je sais pas ! Elle a dit « Bruno, c’est toi ? », mais dès que j’ai répondu ‘’Allo ?’’, elle a raccroché aussitôt !’’.
Je n’y comprenais rien ?!
Et soudain, Anja éclata en larmes.
Elle se tenait là, au milieu de notre chambre, les bras ballants et les épaules secoués par de longs sanglots nerveux.
Mon regard fût attiré par Caroline se levant du lit. Je la suivis des yeux alors qu’elle s’approchait lentement de ma femme.
Sans un mot, elle vint derrière Anja et mit les mains sur ses épaules nues : - « Allons, allons ! Calme toi, ma puce ».
Puis, avec douceur, elle déposa un baiser sur le cou de mon épouse en pleurs.
- « Arrête de pleurer, ma chérie ; il ne le mérite pas »
(Merde, la salope ! Elle m’enfonçait !).
Encore choqué par la traîtrise de mon ex, je vis celle-ci se mettre devant Anja et la prendre dans ses bras. Puis, doucement, elle déposa de petits bisous sur son front, ses joues et son nez.
Anja, effondrée, s’accrochait à elle comme à une bouée
Soudain, sans que je m’y attende, sa bouche glissa vers les lèvres de ma femme !!!
Eberlué, je les regardai, sans comprendre.
Comment ma chérie pouvait-elle se laisser embrasser ainsi !
Pourtant, plusieurs secondes se passèrent ainsi, bouche à bouche, avant que Caroline se détache avec douceur de mon épouse et la prenant par la main, la guide vers le lit, sans un mot.
Ce n’est qu’une fois après l’avoir allongée sur le drap qu’elle s’installa auprès d’elle. Quand elle glissa son bras autour du cou de Anja, celle-ci se blottit aussitôt tout contre elle.
Tout en essayant de l’apaiser avec des paroles que je n’arrivais pas à entendre, tant ils étaient murmurés ; Caroline lui embrassait le front.
Mais rien n’y faisait apparemment.
Les épaules de Anja étaient toujours secouées par des hoquets et je l’entendais nettement pleurer.
Une vraie crise de larmes !
Moi, je n’en menais pas large.
Impuissant et coincé dans mon repaire.
Mais qu’est-ce qu’il lui avait pris de l’embrasser ainsi ?
Sur le moment, j’oubliai vite ce détail car je redoutais surtout le moment où je devrai me retrouver face à mon épouse. Jamais elle ne voudra me croire, et pourtant, pour le compte, j’étais innocent ! (Enfin presque…).
De l’autre côté de la cloison, était-ce une impression, mais il me semblait que les pleurs se faisaient plus discrets.
Caroline, tout en continuant de lui murmurer des mots que je ne pouvais toujours pas saisir, lui caressait les cheveux.
Anja avait posé sa joue contre le cou de mon ex maîtresse pour se faire câliner, sans doute.
Le silence s’était fait ; seul un dernier hoquet vint le rompre.
J’ m’aperçus que Caroline venait de glisser sa main sur le haut de l’épaule droite de ma femme ; elle en caressait l’arrondi.
Une étrange sensation grandit en moi. Cette situation était incompréhensible.
Je bougeais mon corps qui commençait à s’ankyloser.
Un détail, futile sans doute, me sauta aux yeux : je venais de réaliser que la fine bretelle qui retenait le haut de la nuisette, avait glissé sur son avant bras. Anja ne semblait pas s’en être aperçue.
Caroline continuait à lui caresser délicatement l’épaule, sans paraître prêter attention au sein à moitié dénudé de sa copine.
En silence, je m’assis par terre, j’avais mal au dos.
Installé à leur niveau, collant mon oreille contre la porte, je tentais désespérément d’écouter ce que murmurait mon ex maîtresse.
Je retenais ma respiration.
Enfin, cette dernière parla un peu plus fort : - « Attends, ma chérie, laisse-moi soulever l’oreiller derrière moi, les barreaux du lit me font mal». (C’est bien les lits à barreaux en cuivre, mais ce n’est guère confortable !).
Sur ce, elle se redressa légèrement.
La tête de Anja reposait maintenant sur le haut de la serviette de bain. Elle ne pleurait plus.
- « Humm, tu sens bon ! » : Remarqua Caroline, le nez enfoui dans la masse des cheveux de mon épouse. « Tu te sens mieux ? ».
Anja se contenta de hocher silencieusement la tête.
- « Ca va, tu n’as pas froid ? » : Lui demanda mon ex-maîtresse, tout en la serrant un peu plus contre elle.
- ‘’Non’’ : Lui répondit-on d’une petite voix.
Plus aucun mot n’était échangé.
Caroline, la main posée sur le bras de Anja, l’effleurait délicatement.
Tout cela ne me paraissait pas normal. A quoi jouait mon ex maîtresse ?
Puis, brusquement, un doute m’assaillit : et si c’était un coup monté ? L’appel du portable, toute à l’heure ?
Non, pourquoi, cela n’avait aucun sens !
Alors que j’étais en train de me torturer les méninges, je sentis monter en moi une envie furieuse d’uriner.
Derrière le panneau, les filles faisaient silence.
La main de Caroline montait et descendait mollement le long du bras de Anja. Un geste amical. Pas de quoi fouetter un chat. J’étais vraiment tordu avec mes idées à la con !!!
- « Tiens, je n’avais jamais remarqué avant ! Merde, ils sont vachement gros, t’as de la chance, ma vieille !! ».
Mon esprit revint à la surface quand j’entendis un ‘’Oh’’ de surprise, sortir de la bouche de Anja.
Caroline venait d’appuyer son doigt sur le mamelon droit de sa copine !!!
- « Oh, allez, fais voir !! ». Sans même attendre un quelconque accord, elle repoussa le haut de la nuisette et attrapa entre le pouce et l’index, le téton qu’elle venait de dénuder.
Anja fit un bond sur le lit en poussant un ‘’aaahhh’’.
- « Oh là là ! T’es une sensible toi ! » : Plaisanta mon ex.
Eberlué, je vis Caroline se mettre soudain à faire rouler entre ses doigts, le mamelon turgescent.
Au moment même où je me demandais ce que l’autre folle était en train de fabriquer, j’entendis mon épouse
émettre un son étrange, comme un gros soupir.
- « Oh toi, ma puce, t’es en manque ! ».
Tout en émettant cet avis, sa main enveloppa, d’un geste naturel, le sein nu de ma femme.
Mais, pourquoi Anja ne faisait-elle rien pour repousser cette main ???
- « Alors, j’ai raison ? » : Insista l’autre.
Ma femme baissa la tête, comme décontenancée par cette question plus qu’indiscrète.
- « Ca fait combien de temps qu’il ne te baise plus ? ».
Après un moment d’hésitation, Anja répondit dans un souffle : ‘ Plusieurs semaines’’.
- « Tu crois que c’est parce qu’il baise l’autre fille ?... Mouais… Sans doute… » : Ajouta l’autre salope !!
Anja hocha la tête.
- « Ma pauvre chérie, je te plains ! » : Susurra mon ex.
J’écoutais avec stupeur, les vacheries qu’elle débitait, tout en me dandinant.
J’avais de plus en plus de mal à contenir cette envie de pisser.
Non, je ne pouvais pas rester ainsi : ôtant mes chaussures, je sortis discrètement de la remise.
Avec prudence, je descendis l’escalier. Une fois en bas, c’est en courant que je suis allé me réfugier derrière un arbre.
… Lorsque je suis remonté, les chaussures à la main, la première chose que j’entendis, une fois la porte entrouverte, ce fût de faibles gémissements.
Intrigué, je m’approchai à pas de loup vers la cloison et collai mes yeux contre les lattes.
Merde, je ne voyais rien, il n’y avait plus de lumière !
La chambre était plongée dans l’obscurité. Je n’entendais que des bruits ressemblant à des baisers.
Je suis resté un long moment ainsi, à épier les sons venant de la chambre.
Je ne pouvais pas voir ce qui se passait, mais ce que j’entendais résonner à mes oreilles, ne laissait aucun doute possible sur ce qui se passait.
Comment aurais-je pu interpréter différemment, les soupirs et les gémissements de ma femme ?
Anéanti, je suis sorti de la remise en maudissant ma curiosité.
Je n’eus d’autres solutions que de me réfugier dans le garage.
Enfermé à l’arrière de ma voiture, il m’a fallu de longues, très longues minutes avant de m’endormir.
Mon sommeil fut des plus perturbés.
Et pourtant, ce n’était que le début de mes tourments, mais bon, je pense déjà avoir été trop long ici.
Je me demande bien, d’ailleurs, si cela va intéresser les gens qui liront peut-être ce que je viens de raconter.
Tout comme je m’interroge de savoir si certains de ceux-ci ont vécu une histoire similaire à la mienne avec leur épouse ou leur petite amie.
En tous cas, je m’aperçois que ça me soulage un peu d’avoir étalé ainsi ma vie privée (et c’est moins cher qu’un psy !!).
Bruno
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